La justice confirme : X (ex-Twitter) modère mal ses contenus

Le réseau social X vient de se voir infliger une amende pour ne pas avoir suffisamment agi contre la prolifération des publications d’agressions sexuelles sur mineurs. Elon Musk ne cesse de licencier des modérateurs de la plateforme.

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Par Cédric Bonnefoy Publié le 16 octobre 2023 à 15h30
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La justice confirme : X (ex-Twitter) modère mal ses contenus - © Economie Matin
80%Depuis son arrivée à la tête de X, 80 % des employés en charge de la modération des contenus ont été licenciés.

X une nouvelle fois condamné pour absence de modération

La saga d'Elon Musk s'enrichit d'un nouveau chapitre. Après avoir pris possession de X, anciennement connu sous le nom de Twitter, le magnat procède depuis à une vague massive de licenciements. Plus de 80 % du personnel a quitté le navire. Parmi eux, un grand nombre de modérateurs, garants du respect des règles et de la sécurité des utilisateurs. Évidemment, ce choix suscite bon nombre d’interrogations. En effet, la modération reste cruciale aujourd’hui sur les réseaux sociaux.

Il se trouve que ces baisses d’effectifs pourraient avoir des conséquences directes sur la sécurité de la plateforme. D’autant plus que les gouvernements prennent le sujet très au sérieux. Désormais, rien ne passe et les sanctions tombent.

L'Australie tire la sonnette d'alarme

Le régulateur de l'internet australien n'est pas content. Une amende salée de 385 000 dollars américains vient d’être adressée à X pour une raison alarmante : la négligence dans la lutte contre la propagation de contenus inappropriés, notamment ceux liés aux agressions sexuelles sur mineurs. Les autorités de régulation des contenus en ligne australien expriment leur mécontentement. En effet, elles mettent en avant des discussions "creuses" avec le réseau social à ce sujet. Et donc, elles décident de servir pour tenter d’améliorer la situation.

De son côté, Google n'a pas été épargné par cette mise en garde. Malgré tout, cela semble avoir pris des mesures pour combattre ce fléau. L'ancien Twitter, en revanche, n'a pas fourni de réponse satisfaisante. Une attitude qui, couplée à la réduction massive de son équipe de modération, fait craindre pour la sécurité des utilisateurs selon la justice australienne.

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Cedric.bonnefoy

Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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