Le vendeur en ligne Wish est de retour sur les moteurs de recherche en France après la levée par la DGCCRF du bannissement de l’e-commerce.
Wish : le vendeur en ligne de nouveau disponible en France
Fin de déréférencement pour le vendeur en ligne Wish
Depuis un an déjà, la plateforme de vente en ligne Wish est déréférencée des moteurs de recherche en France. Ce bannissement faisait suite à une décision de la répression des fraudes quant à la sécurité et la conformité de nombreux produits par rapport aux normes françaises. Pourtant La DGCCRF a autorisé le site à être référencé de nouveau.
Ce retour est la conclusion de « plus d’un an d’échanges avec la société ContextLogic et au regard des éléments produits, des engagements pris et des vérifications opérées par la DGCCRF ». Le vendeur en ligne fait donc son grand retour sur les moteurs de recherches Google et Qwant, et l’application est de nouveau téléchargeable sur le magasin d’application Google Play. Apple, Microsoft et Bing ont également pu lever les interdictions et laissent à nouveau la boutique en ligne Wish disponible à l’accès.
Les raisons de l’interdiction et du retour de la plateforme de commerce en ligne
Le site n’avait pas disparu, il était seulement déréférencé en France. Il n’était donc plus mise en avant mais était toujours disponible en tapant l’URL directement dans la barre de recherche. L’interdiction portait alors sur les résultats d’une enquête de la DGCCRF concernant la conformité et la sécurité de produits en vente. L’enquête avait établi un risque de danger pour 90% des appareils électriques analysés en échantillon. De même pour 62% des bijoux fantaisies et 45% des jouets.
L’entreprise avait d’ailleurs reçu une condamnation accompagnée d’une amende d’un montant de 3 millions d’euros. La direction du groupe ContextLogic, propriétaire de Wish, s’était défendue en rappelant que les accusations de mauvaise traduction des fiches produits, de politique tarifaire et de prolifération des contrefaçons remontaient en réalité à la période allant de novembre 2018 à novembre 2019. La DGCCRF justifie sa décision en expliquant que « dans le cadre des échanges ayant eu lieu depuis, la société a notamment mis en place des mesures concernant les procédures de retrait/rappel et de limitation de la présence sur la plate-forme de produits similaires à ceux ayant été reconnus non conformes et dangereux ».