Voitures radars : les nouvelles régions sous surveillance en 2025

Silencieuses et invisibles, les voitures radars poursuivent leur conquête du réseau routier français. Depuis janvier 2025, trois nouvelles régions s’ajoutent à la liste. Quels sont les enjeux et les implications pour les automobilistes ?

Par Alix de Bonnières Publié le 1 février 2025 à 15h00
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Attention désormais aux voitures radars dans ces trois nouvelles régions. - © Economie Matin

Depuis leur introduction progressive en 2018, les voitures radars suscitent débats et interrogations. En 2025, ces dispositifs de contrôle de la vitesse s'étendent à l'Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Auvergne-Rhône-Alpes. Le ministère de l'Intérieur justifie cet agrandissement par la nécessité d'améliorer la sécurité routière dans les zones à risque. Retour sur l'histoire, le fonctionnement et les implications de ce dispositif controversé.

Le déploiement progressif des radars de voitures

Ce dispositif est en place depuis 2018. Initialement contrôlés exclusivement par les forces de l'ordre, les voitures radars ont été progressivement confiées à des sociétés privées dès 2018. Ces véhicules banalisés sont équipés de radars mobiles infrarouges capables de détecter les excès de vitesse de jour comme de nuit. En janvier 2025, la France compte environ 110 voitures radars, dont 60 conduites par des prestataires privés.

Pourquoi une externalisation ? Le transfert vers des opérateurs privés vise à libérer les forces de l'ordre pour d'autres missions, notamment les contrôles d'alcoolémie et de stupéfiants. Contrairement à une croyance répandue, ces opérateurs ne sont pas rémunérés en fonction du nombre d'infractions détectées, mais selon le nombre de kilomètres parcourus.

Les nouvelles régions concernées en 2025

Depuis janvier 2025, les voitures radars circulent désormais dans :

  • L'Occitanie
  • La Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • L'Auvergne-Rhône-Alpes

Seules la Corse et l'Île-de-France restent épargnées pour le moment. Les trajets des voitures radars sont déterminés par les préfets en fonction des zones identifiées comme dangereuses (routes départementales, nationales ou autoroutes). En 2024, ces voitures ont contribué à verbaliser 1,2 million d'automobilistes, selon le ministère de l'Intérieur.

Fonctionnement et caractéristiques des radars de voitures

Caractéristiques Détails
Technologie utilisée Radar infrarouge, sans flash visible
Vitesse minimale détectée 61 km/h en agglomération, 146 km/h sur autoroute
Technique de marge appliquée 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h, 10 % au-delà
Gestion des infractions Centralisée à Rennes (Ille-et-Vilaine)
Identification des véhicules radars Boîtier noir sur tableau de bord, caméra arrière dans un carré discret

Les infractions capturées par ces radars sont ensuite traitées par le Centre national de Rennes, garantissant ainsi une gestion uniforme à travers le territoire.

Controverses et critiques

De nombreux automobilistes dénoncent le caractère « traître » de ces dispositifs, qui se fondent dans le trafic et ne sont pas signalés. Certains craignent une volonté de rentabilisation au détriment de la pédagogie. Cependant, la sécurité routière insiste : l'objectif est uniquement de réduire les accidents sur les routes les plus accidentogènes.

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