Les modèles de voitures électriques du constructeur automobile chinois Nio n’arriveront pas tout de suite en France. Comme le relaient nos confrères de FrAndroid, celui-ci a décidé de repousser son implantation sur plusieurs marchés européens en raison de la hausse des taxes douanières sur les modèles électriques chinois décidée par l’Union européenne.
Voiture électrique : l’arrivée de la pépite de Nio est repoussée, mais on sait déjà qu’elle fera un carton
Nio reporte son lancement en France à cause des taxes douanières de l'UE
Le constructeur chinois Nio, reconnu pour l'autonomie de ses voitures électriques, a décidé de repousser son arrivée en France. Celle-ci était initialement prévue pour le début de l'année 2025, mais la hausse des droits de douane actée par l'Union européenne sur les modèles électriques chinois a, pour ainsi dire, gelé la stratégie d'expansion de Nio, et ce, pour une durée indéterminée. Le constructeur automobile chinois doit désormais payer près de 31 % de taxes à l'UE sur le prix de ses modèles, ceux-ci étant fabriqués en Chine, soit une hausse de 21,3 % par rapport aux 10 % précédents. Face à ce mur fiscal, Nio a annoncé, non sans regret, qu'il se concentrerait sur les marchés où il est déjà implanté, notamment en Norvège et en Allemagne.
La France n'est pas le seul pays mis sur la touche par Nio ; le Royaume-Uni, l'Irlande et la Suisse devaient eux aussi voir arriver les premiers modèles du constructeur chinois sur leur sol. Celui-ci a annoncé qu'il se concentrera sur le développement de son réseau de stations d’échange de batteries dans les pays où il est déjà implanté.
La promesse des stations de recharge de batterie
L’atout majeur de Nio réside dans ses stations d’échange de batteries. Reprenant le concept des scooters électriques des particuliers ou ceux en libre service, ces stations permettent de recharger la voiture électrique du constructeur chinois en trois minutes chrono. Pionnier de ce système dans le secteur de l'automobile, Nio promet de relancer le marché des véhicules électriques. Le constructeur chinois avait par ailleurs fait grand bruit en présentant des modèles électriques, tels que la Nio E7, dotée d'une batterie de 150 kWh, ce qui lui permet d'atteindre une autonomie de plus de 1 000 kilomètres. La course à l’autonomie, principal frein à l'adoption généralisée de la voiture électrique, ne fait d'ailleurs que commencer. Blue Solutions, une filiale du groupe Bolloré, est elle aussi, en train de développer ce type de batterie conjointement avec plusieurs constructeurs automobiles européens, notamment BMW.
Autre force de Nio : ses modèles sont proposés à des prix très attractifs comparés à ceux de ses concurrents, certains étant vendus à moins de 30 000 euros. Un positionnement tarifaire agressif qui pourrait bien faire les constructeurs européens.