Cette fin d’année 2024, une mystérieuse maladie fait trembler la République démocratique du Congo (RDC) et alerte la communauté internationale. Le virus, encore non identifié, a fait plus d’une centaine de morts en quelques semaines seulement. Forcément, le souvenir de la période de la Covid-19, encore frais dans les mémoires, ne manque pas de faire se poser la question : est-ce que le monde connaîtra une nouvelle pandémie en 2025 ?
Un mystérieux virus en RDC : vers une pandémie mondiale ?
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Publié le 4 décembre 2024 à 7h30
140 MILLIARDS €La France a dépensé 140 milliards d'euros pour les aides d'urgence durant la Covid-19.
À ce jour, cette maladie non-identifiée a coûté la vie à au moins 143 personnes, principalement dans la province de Kwango. Une situation sanitaire dramatique dans une région déjà fragilisée.
Un virus mortel qui se propage rapidement en RDC
Depuis le 10 novembre 2024, les autorités locales recensent une montée en flèche des cas dans la zone de santé de Panzi. Les victimes présentent des symptômes grippaux sévères, notamment :
- Forte fièvre,
- Violents maux de tête,
- Toux persistante,
- Anémie aiguë.
Les femmes et les enfants semblent les plus touchés, selon un épidémiologiste local. Le manque criant de médicaments aggrave la situation. « Les malades meurent chez eux faute de soins », a déclaré Rémy Saki, gouverneur adjoint de la province.
Virus : la RDC alerte le monde entier
Face à cette crise, les autorités de la RDC et les organisations sanitaires, telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), multiplient les efforts pour identifier l’origine de cette pathologie. Des échantillons biologiques sont en cours d’analyse, mais les premières observations ne permettent pas encore de trancher.
Le ministre de la Santé provinciale, Apollinaire Yumba, a appelé à la prudence, en demandant à la population d'éviter tout contact avec les corps des défunts, soupçonnés de propager l’infection. En parallèle, des partenaires internationaux, dont le Centre africain de contrôle des maladies, ont été sollicités pour fournir médicaments et soutien logistique.
Comparaison avec d’autres crises sanitaires : un terrain propice aux épidémies
| Maladie actuelle | Virus inconnu | Mpox |
|---|---|---|
| Symptômes | Fièvre, toux, anémie | Éruptions cutanées, fièvre |
| Mortalité | 143 décès en 2 semaines | 47 000 cas, 1 000 décès en 2024 |
| Région affectée | Kwango, RDC | RDC |
| Réponse | Équipes d’épidémiologistes | Vaccination et isolement |
La RDC n’en est pas à sa première épreuve sanitaire. La coexistence de multiples crises, comme l'épidémie de Mpox, fragilise les infrastructures médicales et pourrait exacerber les risques de pandémie. Cette dernière a déjà tué plus de 1.000 personnes et touché plusieurs dizaines de milliers d’autres.
Une crise sous surveillance internationale : risque de pandémie ?
L’apparition soudaine d’une maladie inconnue soulève une question : sommes-nous à l’aube d’une nouvelle pandémie, quelques années seulement après la dernière ? Les conditions dans la région — densité de population, mobilité limitée des experts et faible couverture médicale — favorisent la propagation rapide d’agents pathogènes.
Le gouvernement congolais et les organismes sanitaires mondiaux travaillent d'arrache-pied pour éviter une escalade, mais l’absence de diagnostic précis entretient une incertitude alarmante.
Les prochaines étapes : rester alerte et agir
Pour prévenir une pandémie mondiale, il est impératif que :
- Les analyses biologiques soient accélérées pour identifier l’agent infectieux.
- Une chaîne logistique d’urgence soit mise en place pour acheminer traitements et équipements.
- La communauté internationale redouble de vigilance face aux signaux d’alerte sanitaire en provenance de régions sous-équipées.
La RDC pourrait être la ligne de front d’une catastrophe sanitaire globale, ou bien un exemple de résilience face à une menace. Tout dépend des mesures qui seront prises dans les prochaines semaines et les prochains mois.