Vie familiale : pour 4 patrons sur 10, l’entrepreneuriat est mieux que le salariat

La parentalité et l’entrepreneuriat peuvent sembler deux sphères difficiles à concilier. Une étude réalisée par Censuswide pour VistaPrint semble indiquer le contraire. La parentalité serait bien plus perçue comme un levier plutôt qu’un frein pour les chefs d’entreprise dans leur travail.

Axelle Ker
Par Axelle Ker Modifié le 31 mai 2024 à 17h55
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Vie familiale : pour 4 patrons sur 10, l’entrepreneuriat est mieux que le salariat - © Economie Matin
1/3Des chefs d'entreprise considèrent la parentalité comme un vecteur de motivation dans leur travail.

La parentalité vu comme un levier par les patrons

D'après les résultats de l'étude Vistaprint publiée le 23 mai 2024 et réalisée sur 1 010 chefs d'entreprise (à parité hommes-femmes), 4 chefs d'entreprise sur 10 (42 %) considèrent que l'entrepreneuriat leur offre davantage d'opportunités de concilier vie familiale et vie professionnelle que le salariat.

Sur l'échantillon de personnes interrogées, plus de la moitié (62 %) ont un ou deux enfants, 20 % ont lancé leur entreprise après la naissance de leur premier enfant, et 60 % avant d'avoir atteint l'âge de 30 ans. Étant leur propre chef, la vie de la famille repose (en plus du travail du conjoint) sur le développement de leur entreprise. De fait, un tiers des chefs d'entreprise interrogés considèrent la parentalité comme un vecteur de motivation pour leur travail.

Le premier pilier reste le soutien du partenaire

L'écart d'enthousiasme des chefs d'entreprise dépend néanmoins de la répartition des tâches familiales dans le couple. D'après l'étude, 6 femmes sur 10 déclarent en assumer plus de la moitié, contre 54 % des hommes. Et pour un quart des femmes interrogées, « le fait d'être parent a un impact négatif sur leur entreprise », contre 22 % des hommes. Une proportion et un écart qui restent assez minimes entre les deux sexes.

Ce qui va surtout impacter les chefs d'entreprise, c'est le soutien de leur conjoint :  82 % se sentent soutenus par leur partenaire Ce soutien se manifeste surtout en termes de disponibilité et de logistique pour s'occuper des tâches domestiques.

Plus de liberté, plus de flexibilité, plus de vie de famille

L'entrepreneuriat est aussi synonyme de liberté, une liberté à laquelle les salariés n'ont pas forcément accès. Même si le télétravail se développe, les entrepreneurs étant leur propre compte, ils sont plus libres et flexibles de choisir s'ils préfèrent travailler à leur domicile ou au bureau. Selon l'étude de VistaPrint, 44 % des chefs d'entreprise ont opté pour un travail hybride, en particulier les femmes (30 % d'entre elles contre 24 % pour les hommes).

Sabine Léveiller, vice-présidente du marketing Europe chez VistaPrint explique : « Nous constatons que ces dirigeants ont su trouver un fonctionnement hybride leur permettant de mieux gérer leur temps personnel et familial (...) l’approche 'remote first', mise en place après la crise sanitaire, est toujours en application et a eu un impact très positif sur l’équilibre vie professionnelle/vie de famille au sein des équipes. En fait, sur la base du dernier sondage réalisé en interne, 87 % des membres de l’équipe s’accordent à dire que le travail à distance a amélioré l’harmonie entre leur vie professionnelle et leur vie privée. » Finalement, selon l'étude, près de 8 chefs d'entreprise, hommes et femmes confondus, sur 10 se disent heureux d'avoir fait le choix de l'entrepreneuriat et s'épanouissent dans leur travail, et 4 sur 10 sont confiants dans l'avenir de leur entreprise.

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Axelle Ker

Diplômée en sciences politiques et relations internationales, journaliste chez Économie Matin & Politique Matin.

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