La proportion des Français envisageant d’acheter un véhicule électrique n’augmente plus, témoignant des nombreuses réserves qu’ont nos compatriotes vis-à-vis de ce mode de mobilité (prix, autonomie de la batterie, temps de recharge et manque d’infrastructures de recharge), apprend-on d’une étude du cabinet Deloitte.
Véhicule électrique : les Français expriment des réserves
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Modifié le 6 février 2023 à 10h51
40%40% des Français expriment une inquiétude quant à l’accessibilité des bornes de recharge sur l’espace public.
Véhicule électrique : les critères d’achat les plus importants sont le prix et l’autonomie de la batterie
En France, 43% des consommateurs se déclarent prêts à acheter une voiture électrique ou semi-électrique lors de leur prochain achat de véhicule neuf (dans le détail, 8% songent à acheter un véhicule 100% électrique, 21% un véhicule hybride et 14% un véhicule hybride plug-in). L’appétence pour des véhicules 100% électriques progresse très peu, et l’attrait des véhicules hybrides se maintient, révèle le cabinet Deloitte dans la dernière édition de son étude annuelle « Global Automotive Consumer Study ».
Le prix d’acquisition et l’autonomie de la batterie demeurent les points d’attention les plus importants pour l’achat de ce type de véhicule, suivis de très près par le temps de recharge, la présence ou absence des infrastructures de rechange publiques, l’incompatibilité des véhicules électriques avec le développement durable et l’absence de prise de recharge chez soi.
L’inquiétude au sujet de l’absence de bornes de recharge sur l’espace public en forte hausse
S’agissant du prix du véhicule électrique, près de 90% de la population ne semble pas disposée à payer plus de 50.000 euros. Quant aux infrastructures de recharge, 65% des personnes interrogées souhaitent pouvoir recharger leur véhicule électrique à leur domicile, tandis que 40% des répondants expriment une inquiétude quant à l’accessibilité des bornes de recharge sur l’espace public, une inquiétude en forte hausse (ce taux n’était que de 12% en 2022).
Les Français sont néanmoins conscients de l’allongement des délais de livraison et semblent être prêts à les accepter : 37% des personnes interrogées sont ainsi disposées à attendre 3 à 4 semaines, et 28% se déclarent prêts à attendre 5 à 12 semaines.