Partir une semaine, deux, ou quelques jours ? Les Français privilégient de plus en plus les locations de courte durée pour leurs vacances. Celles de la Toussaint, qui s’étendent sur deux semaines et ont débuté le 19 octobre, le confirment. Pourquoi ?
Vacances de la Toussaint : avez-vous déjà pris cette nouvelle habitude ?
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Modifié le 24 octobre 2024 à 14h23
695 eurosLe budget moyen pour les vacances de la Toussaint s'élève à 695 euros pour cette année 2024.
Des séjours plus courts et des budgets maîtrisés
Pour les vacances de la Toussaint 2024, débutées le 19 octobre 2024, les Français optent de plus en plus pour des séjours raccourcis. Comme l'indique le site PAP, les réservations ont augmenté de 3,5 % par rapport à l'année précédente, mais la majorité des vacanciers privilégient des escapades de trois à quatre jours plutôt qu'une semaine complète. Un constat qui s'explique notamment par les jours fériés du 1ᵉʳ et du 11 novembre, qui tombent tous deux un vendredi. Et toujours selon le PAP, le budget moyen des vacances de la Toussaint s'élève à 695 euros par personne pour cette année 2024
Les dépenses pour ces vacances restent contenues. D'après le site PAP, le budget moyen pour un séjour durant la Toussaint s'élève à 695 euros par personne. Ce montant, plus abordable que les dépenses estivales, encourage les ménages à s'évader sans trop impacter leur budget. Les destinations habituellement moins prisées, comme le Pas-de-Calais et l'Eure-et-Loir, séduisent un nombre croissant de vacanciers, grâce à leur prix attractifs. Dans le sud, c'est le Var qui a de plus en plus la cote, le département ayant enregistré une hausse de 12,1 % des réservations pour ces vacances de la Toussaint de 2024. Il faut dire que les prix sont moitié moins chers dans le sud comparés à ceux de la période estivale.
Vers une fin progressive de la location à la semaine
Les locations du samedi au samedi sont de moins en moins la norme. Trop cher, ce changement d'habitude oblige les hébergeurs à s'adapter en proposant des offres flexibles. Un sondage réalisé par Sofinscope pour le Crédit Agricole montre en effet que plus de la moitié des Français ont réduit leur durée de séjour en raison de l'inflation, et pour maîtriser leurs dépenses. Partir moins longtemps, mais plus souvent.
Ces nouvelles pratiques liées aux réservations impactent également les destinations, où l'on observe, comme cela a été évoqué précédemment, un regain d'intérêt pour les régions moins fréquentées en France et une forte demande pour des destinations ensoleillées comme le Portugal (+ 12,4 % de réservation par rapport à 2023), l'Espagne (+ 21 %) et le Maroc.