Vacances : selon l’Insee, un enfant sur dix ne part pas

L’Insee vient de publier une nouvelle étude sur les départs en vacances des enfants. En 2021, un sur dix n’est pas parti.

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Par Cédric Bonnefoy Modifié le 24 mars 2023 à 16h07
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Vacances : selon l’Insee, un enfant sur dix ne part pas - © Economie Matin
10%Selon l’Insee, au moins 10% des enfants ne sont pas partis en vacances en 2021. ©Pixabay

Pas de vacances pour des raisons financières

L’Insee vient de publier une étude sur les enfants et les vacances. Ainsi, un enfant sur dix n’est pas parti en 2021 pour des raisons principalement financières. Mais aussi, une proportion équivalente de parents qui décident de se priver pour permettre à leurs enfants de partir même si ce n’est pas en famille.

Dans le détail, 9,4% des familles ne sont parties pour offrir des vacances à leurs enfants en 2021 avance l’Insee. Malgré tout, la proportion d’enfants qui restent à la maison baisse depuis plusieurs années en France. Ils étaient 17,4% en 2009, 11,8% en 2014 et donc 10% en 2021. Cette privation dépasse le simple sujet des congés. Ainsi, selon la même étude, 11,3% des adultes n’achètent pas de nouveaux vêtements pour en offrir à leurs enfants.

Les privations baissent

Pour arriver à ce chiffre, l’Insee déploie une enquête auprès d’un panel très large. Ainsi, 14.000 ménages répondent aux questions de l’institut. Elle concerne plus largement les privations notamment au sein des ménages les plus modestes. Par exemple, un tiers des mineurs de moins de 15 ans manquent au moins d’un élément dit de confort. En tout, l’Insee en comptabilise quinze. Cela concerne, des jeux, des habits neufs ou encore un endroit calme pour étudier.

Ils sont même un peu plus de 10% à manquer d’au moins 3 privations sur 15. Là-aussi, cette proportion diminue au fil des années, même si des efforts restent encore à faire pour descendre sous la barre des 10%. Néanmoins, l’Insee appelle à tempérer les chiffres de l’étude. En effet, selon elle, la pandémie peut fausser en partie les résultats. Avec les différents confinements, les budgets des ménages s’allègent. Autre facteur non pris en compte : l’inflation galopante depuis le printemps 2022 qui, à l’inverse, ressert le portefeuille des foyers.

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Cedric.bonnefoy

Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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