Énergie  : les États-unis produisent la moitié de leur électricité à partir du gaz naturel

46 % de la production d'électricité américaine vient du gaz naturel 

Les États-Unis continuent d'exploiter intensément leur gaz naturel pour produire de l'électricité. En 2024, nos voisins outre-atlantique ont même battu un record : 46 % de leur électricité produite fut issue de leur gaz naturel (GNL), selon les données de LSEG, relayées par Reuters. Ce niveau, qui équivaut à une production de 55,6 millions de mégawattheures (MWh), est en hausse de 5 % par rapport à l'année 2023, positionnant ainsi les États-Unis en tête des plus grands pays consommateurs de gaz au monde.

L'Administration américaine de l'information sur l'énergie (EIA) a également confirmé cette tendance : la production de gaz aux États-Unis devrait atteindre 2,974 milliards de mètres cubes par jour, contre 2,932 milliards de mètres cubes en 2023. Une production qui devrait permettre aux États-Unis de se maintenir à la première place des producteur de gaz naturel au monde, place qu'ils détiennent depuis 2010.

Explosion des exportations depuis la guerre en Ukraine

Les États-Unis sont devenus en 2022, détrônant la Russie, le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment du fait de la guerre en Ukraine. Comme l'indiquait en effet en juin 2022 la présidente de la Comission européenne, Ursula von der Leyen : « Les exportations de GNL des États-Unis vers l’Union européenne ont presque triplé ». Ces dernières s'élevaient ainsi, et donc seulement pour l'Europe à 39 milliards de mètre cubes.

Cette tendance à la hausse devrait se confirmer en 2024. En 2023, les États-Unis ont exporté environ 335,27 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour. Pour cette année, ils prévoient d'en exporter jusqu'à 349,99 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour. Pour autant, le gaz naturel reste une source de production fossile. De fait, les émissions de dioxyde de carbone des États-Unis ne cessent, elles aussi, de grandir. Selon les prévisions de l'EIA, celles-ci devraient atteindre 4,775 milliards de tonnes fin 2024.