Les Français sont réputés pour être ronchons. Le dernier baromètre de la Macif et de la fondation Jean Jaurès le confirme : les insultes font partie intégrante du quotidien des Français. À votre avis, lesquelles préfèrent-ils ?
Transports : quels noms d’oiseaux les Français préfèrent-ils ?
Les Français aiment toujours autant les injures
La violence verbale explose en France, notamment sur la route. D’après le baromètre de la Fondation Jean-Jaurès et de la Macif, près de 8 Français sur 10 (77%) admettent avoir insulté une autre personne. Le moment où les noms d'oiseaux fusent à tire-larigot, c'est au volant : 65 % des insultes sont proférées dans le cadre de la circulation. Les raisons sont nombreuses, mais généralement elles sortents lorsqu'un autre usager sur la route n'est pas attentif, fait une queue de poisson, refuse une priorité... Pis, près d'un tiers des personnes sondées ont indiqué avoir été témoins d'une altercation, voire de violences physiques.
Tous les transports y passent, et de fait : 4 piétons ou utilisateurs de transports en commun sur 10 éprouvent de l'anxiété lorsqu'ils doivent aller d'un point A à un point B. Et pour 40 % d'entre eux, les incivilités quotidiennes les agacent encore davantage. Ce climat de tension généralisée dans les transports montre une montée inquiétante de l'agressivité verbale chez les usagers, quel que soit leur moyen de déplacement.
Les insultes préférées des Français sont...
Il existe une multitude d'insultes, et pourtant, ce sont généralement les mêmes qui ressortent. En tête des insultes préférées des Français, on retrouve « connard/connasse », utilisé régulièrement par près de la moitié des Français (48 %). Vient en seconde position son cousin : « con/conne », que 43 % des utilisateurs affectionnent particulièrement. Plus on défile dans le classement, plus les insultes deviennent crues, telles que « enculé ». Cette dernière est utilisée par près de 13 % des personnes sondées, principalement des hommes.
Même si les Français ont une certaine habitude à insulter leur prochain, 8 personnes sur 10 reconnaissent que cela ne sert en rien à résoudre un conflit, ni ne leur apporte de satisfaction particulière. L'exemple le plus évocateur reste en effet les embouteillages : crier, s'énerver, ou injurier ne fera aucunement avancer la voiture de devant. En définitive, près de 7 Français sur 10 considèrent qu'en plus de ne pas être nécessaires, les insultes reflètent un manque de patience, mais aussi d’éducation au volant.