Transports : records de retards pour avions et TGV !

En 2022, les voyageurs ont dû faire face à des retards sans précédent dans les transports. Près d’un tiers des avions et 15% des TGV ont accusé des retards, marquant une année difficile pour les déplacements en France.

Grégoire Hernandez
Par Grégoire Hernandez Modifié le 29 novembre 2023 à 14h00
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Transports : records de retards pour avions et TGV ! - © Economie Matin
14,2 %Ls TGV et les Intercités ont enregistré respectivement 14,2% et 16,7% de retards.

Retards des transports : une année 2022 record

L'année 2022 a été marquée par des retards majeurs dans les transports, particulièrement dans l'aérien et le ferroviaire. Selon l'Autorité de la Qualité de Service dans les Transports (AQST), c'est une des pires années en termes de ponctualité pour les avions, et les retards des trains figurent parmi les plus importants des années de 2013 à 2022. Ces perturbations pourraient être liées à des facteurs tels que l'âge avancé du réseau ferré, la surcharge des principaux axes, et un manque d'effectifs exacerbé par la crise sanitaire. 

Le rapport de l'AQST révèle des chiffres alarmants : environ 30% des vols intérieurs et moyens-courriers, et 28,4% des long-courriers ont été retardés en 2022. Le retard des vols intérieurs et moyens-courriers s'établit à environ 46 minutes, en hausse par rapport à 2019, et 51 minutes pour les long-courriers, ce qui est néanmoins une baisse. Dans le secteur ferroviaire, les TGV et les Intercités ont enregistré respectivement 14,2% et 16,7% de retards. Ces retards ont eu un impact significatif sur l'expérience des voyageurs, entraînant des désagréments et des perturbations dans leurs plans de voyage, ce qui n'est jamais très agréable. De nombreuses tempêtes et canicules ont perturbé le trafic, en plus des grèves de décembre 2022.

Les fortes chaleurs n'ont pas aidé

Les causes de ces retards sont multiples. Outre les problèmes structurels mentionnés, l'année 2022 a aussi été affectée par des températures record, provoquant des perturbations ferroviaires comme la dilatation des rails. De plus, la reprise du trafic post-Covid a mis en évidence les limites des infrastructures actuelles, avec une gestion plus complexe des situations perturbées. Le trafic a été complètement stoppé en mars 2020 pendant plusieurs semaines.

Malgré ce tableau sombre, il y a des raisons d'espérer une amélioration. Des efforts sont en cours pour résoudre ces problèmes. L'AQST souligne l'importance de ne pas se limiter à la ponctualité, mais aussi de considérer d'autres aspects comme la sécurité et l'accessibilité. Avec une approche globale et des investissements continus, une amélioration de la situation est envisageable dans les années à venir.

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Grégoire Hernandez

Étudiant en école de journalisme. Journaliste chez Économie Matin depuis septembre 2023.

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