Tous pays confondus, le trafic aérien a enregistré une hausse de 64,4% en 2022, avec une hausse de 152,7% pour le trafic international et de 10,9% pour le trafic intérieur, annonce l’Association du transport aérien international (IATA).
Le trafic aérien en hausse de 65% en 2022
En 2022, le trafic aérien reste toujours en deçà de ce qu’il était en 2019
La majorité des pays assouplissant ou levant totalement les restrictions d’entrée imposées avec le Covid-19, les voyages ont repris fortement en 2022. Au cours de l’année écoulée, tous pays confondus, le trafic aérien a enregistré une hausse de 65% en moyenne. Pour le trafic international, la hausse a même été de 152,7%, nous apprend l’Association du transport aérien international (IATA) dans son dernier bilan annuel.
Toujours est-il que, même avec cette hausse vertigineuse, le trafic aérien ne représente que 68,5% de son niveau de 2019, dernière année avant le Covid-19. Concernant le trafic international en particulier, il ne représente que 62,2% de son niveau de 2019. Le trafic intérieur, bien qu’en hausse de 10,9% sur un an, ne représente que 79,6% de ce qu’il était en 2019.
En Europe, le trafic aérien a fait un bond de 132,2% sur un an
Le bond du trafic le plus important a été enregistré en Asie-Pacifique (+363,3% sur un an). Le facteur de charge des avions (en d’autres mots, la proportion de sièges occupés) a enregistré une hausse de 37,3% pour s’établir à 74%. La deuxième région affichant la hausse de trafic la plus importante a été le Moyen-Orient (+157,4%), avec une hausse du facteur de charge de 24,6%, à 75,8%. En Europe, le bond du trafic a été moins important, mais toujours très élevé (+132,2%). Le facteur de charge a relativement peu progressé (+16,7%), mais sa valeur absolue est désormais très honorable (80,6%). Concernant cet indicateur, la France s'inscrit d'ailleurs dans la moyenne européenne.
Mais c’est en Amérique du Sud que le facteur de charge est désormais le plus élevé (82,2%), tandis que le facteur de charge le plus bas est observé en Afrique (71,7%). Les États-Unis, immense marché d’aviation civile (20% du trafic aérien mondial), enregistrent quant à eux des performances quasi-identiques à celles des compagnies aériennes européennes.