Le fleuron économique du milliardaire américain Elon Musk se porte bien. Tesla réalise une très belle fin d’année 2022.
Tesla : des profits records au dernier trimestre 2022
Tesla signe un dernier trimestre record
L’entreprise américaine spécialisée dans les voitures électriques, Tesla, se porte extrêmement bien. En effet, d’après les résultats communiqués par la direction, elle réalise des profits records sur les derniers mois de l’année 2022. Son chiffre d’affaires grimpe de 37% rien que sur le dernier trimestre. Une situation idyllique pour le propriétaire Elon Musk. Mieux encore : son bénéficie net tutoie désormais les sommets, plus 59%. Des chiffres excellents qui s’expliquent par plusieurs facteurs. D’une part, la demande des véhicules de la marque ne cesse d’augmenter. De l’autre, le groupe peut se permettre des coups marketing de haute volée pour séduire les clients. Dernier exemple en date : la baisse des prix des modèles iconiques de la marque.
Ainsi, en 2022, Tesla affiche 1,31 million de ventes partout dans le monde. Il s’agit également d’un bond en avant, plus 40% par rapport aux chiffres de l’année 2021. Néanmoins, c’est encore insuffisant pour le constructeur américain. À moyen terme, il vise une augmentation de 50% des ventes chaque année. Malgré tout, Tesla revient de loin après un début d’année 2022 compliqué. Conséquence principale : la chute de sa valeur en bourse. Depuis, elle commence à peine à repartir depuis le début de l’année 2023.
De nombreux défis à relever dans les prochains mois
Reste que ces résultats sont flatteurs. Mais il ne cache pas quelques inquiétudes. Tout d’abord, l’arrivée rapide des constructeurs chinois sur le marché de l’automobile propre. Avec, in fine, des véhicules à des prix très compétitifs. Le récent réajustement de la grille tarifaire de Tesla n’est pas étranger à cette montée en puissance asiatique.
Enfin, 2023 pourrait être une année danger pour Tesla. Des incertitudes à court terme comme l’approvisionnement en matières premières risquent de peser sur les premiers mois de l’année. Sans compter les conséquences de la prise de fonction d’Elon Musk à la tête de Twitter. D’après certains spécialistes, ce bad buzz pourrait toucher de plein fouet la marque automobile.