Vous avez peut-être entendu parler du message posté par Sandrine Rousseau concernant la température effroyable qu’il y avait en Espagne. 60° degrés disait-elle, il fait 60° en Espagne… vous rendez-vous compte.
60° au sol en Normandie le 18 juillet 2023 ! Pire qu’en Espagne !
Bon rapidement certains scientifiques ont mis pudiquement en garde contre de telles mesures à savoir la température au sol, et tout va dépendre bien évidemment de la nature du sol, de son ensoleillement, du moment où la température est relevée etc.
Atteindre 60° au sol n’est pas si compliqué.
En fait chez moi, sur Ronron le hérisson mon paillasson en métal (je précise), la température est de 60° alors qu’il ne fait « que » 25° dehors pour l’air extérieur.
Bien évidemment, sur le sol en béton, la température est nettement plus basse.
A l’ombre encore plus.
Pour le crépis de la maison, la température est de 26° contre 60° pour Ronron le hérisson mon paillasson.
Qu’est-ce que je veux prouver dans cette vidéo un tantinet provocatrice ?
Qu’il faut éviter les outrances climatiques, c’est intellectuellement insupportable, scientifiquement très douteux, et politiquement parfaitement contre-productif.
En fonction de ce que l’on mesure on trouve ce que l’on veut.
La pierre, le fer, l’acier ou la terre n’ont pas la même température.
Le calcaire ou le granit n’ont pas la même température au sol, au soleil, à l’ombre, l’écart est encore plus important.
En fonction de l’heure ? de la date, du jour, du vent, bref, une mesure reste une mesure et elle peut différer de manière importante en fonction des critères qu’on lui applique.
Sur mon paillasson la température est de 60° comme en Espagne et elle a de quoi rendre anxieuse la camarade Sandrine Rousseau. Mais sur mon mur, il n’y a aucune catastrophe climatique.
Qui a raison ?
Mon mur ?
Mon paillasson ?
Mon mur est-il devenu climato-sceptique ?
Bref, il faut faire de la science et la science ce sont des mesures, des quantifications et des analyses.
Mesurer ce que je viens de mesurer ne prouve pas l’absence de dérèglement climatique.
Mesurer mon paillasson, vous l’avez compris, n’a aucun sens scientifique, car les mesures au « sol » doivent-être remises dans leur contexte propre pour avoir une utilité. Mesurer mon mur n’en a pas plus.
Aucune de ces mesures prises ce 18 juillet 2023 ne permet de conclure quoi que ce soit sur un réchauffement ou un refroidissement climatique.
En effet, il ne faut pas confondre climat (le temps long) et météo (le temps court) qui n’ont rien à voir, même si nous constatons tous, que le climat et donc la météo change.
Un dérèglement bien réel que nous visualisons tous.
Pour ne vous prendre qu’un exemple, lorsque j’étais enfant, il n’y avait pas 42° en Normandie à l’ombre, ce sont des températures que l’on ne trouvait qu’en Andalousie l’été !
Ce que je voulais montrer et démontrer c’est qu’il n’y a pas besoin de se lancer dans les outrances et de raconter n’importe quoi pour convaincre.
Au contraire.
C’est contre-productif et raconter n’importe quoi ne peut qu’alimenter la défiance et je ne suis pas le seul à le penser, loin de là.
Voilà ce qu’avait écrit Sandrine Rousseau.
Prendre soin de la planète est une bonne chose.
Protéger l’environnement est nécessaire.
Prendre soin de notre maison commune est indispensable.
Dire la vérité aussi, car la vérité suffit largement à convaincre.
Après vous l’aurez compris, Sandrine Rousseau, comme tous nos amis écologistes, seraient fortement inspirés en cessant de faire peur et en rappelant simplement qu’un crépis clair comme celui de mon mur est à 26° et mon paillasson en métal à 60° avec un air extérieur à 25°.
Nous pouvons tous en conclure, que mieux vaut donc des routes claires (et nous savons les fabriquer) avec des bandes noires que des routes foncées avec des bandes blanches.
Alors adaptons-nous et rendons nos villes… plus « claires », plus « blanches ».
Il y a beaucoup à faire, et nous n’avons certainement pas de temps à perdre à avoir peur.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !