Les chauffeurs de taxi français perdent leur procès contre la plateforme Uber. La justice vient de les débouter. Ils veulent néanmoins continuer le combat.
Taxi : les chauffeurs français déboutés par la justice
Les chauffeurs de taxi perdent leur procès
Le tribunal de commerce de Paris vient de trancher en faveur d'Uber dans le conflit l'opposant aux taxis français. Plus de 2 480 chauffeurs de taxi, soutenus par neuf associations, réclamaient environ 455 millions d'euros pour concurrence déloyale. Cette bataille judiciaire, sans précédent par son ampleur, fait suite à une décision de la Cour de cassation questionnant le statut indépendant des chauffeurs d'Uber.
Cependant, le verdict est très clair : Uber n'a pas été reconnu coupable de concurrence déloyale. La défense des taxis exprime son indignation, qualifiant la décision de « scandaleuse » et « peu convaincante ». Il pointe du doigt un manque de considération pour les arguments présentés par les taxis. Malgré leur déception, cette décision ne marque pas la fin de leur combat juridique. Les taxis français viennent de faire appel de leur décision.
Un futur incertain mais plein d'espoir
Le contexte de cette affaire est crucial, surtout avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en perspective. Uber, optimiste, voit dans ce verdict une opportunité d'apaiser les tensions et de mieux collaborer avec les taxis pour les grands événements à venir. La plateforme encourage l'ensemble du secteur à se recentrer sur la mission au service des clients.
Néanmoins, ce n'est pas le seul défi juridique auquel Uber doit faire face. En octobre dernier, la plateforme a été condamnée à indemniser 149 chauffeurs pour concurrence déloyale liée à son service UberPop, maintenant disparu. De plus, en janvier 2023, le conseil des prud'hommes de Lyon a ordonné à Uber de verser 17 millions d'euros à 139 chauffeurs, réévaluant ainsi leur lien contractuel avec l'entreprise.