Imaginez, notre propre extinction n’est plus de la science-fiction, mais c’est bien une réalité scientifique qui peut désormais être calculée. Grâce à des simulations avancées, un superordinateur nous donne une échéance : 250 millions d’années.
Fin du monde : un superordinateur prédit l’extinction humaine
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Published on 7 mai 2024 12h00
Le superordinateur prédit encore plusieurs millions d'années
L'étude, publiée dans la revue Nature Geoscience, décrit un avenir où, si le changement climatique persiste dans sa trajectoire actuelle, la Terre deviendrait invivable. Avec une précision sans précédent, le superordinateur a analysé les interactions complexes entre les mouvements des plaques tectoniques, l'océanographie et les niveaux atmosphériques de CO2. Selon cette prédiction, nos descendants pourraient être confrontés à des conditions climatiques extrêmes, avec des températures moyennes oscillant entre 40 et 50 degrés Celsius, exacerbées par une humidité opprimante. Avec cela, l'espèce humaine pourrait disparaitre d'ici à 250 millions d'années avec une saturation de CO2.
Face à un avenir potentiellement désolé, la communauté scientifique n'est pas restée les bras croisés. Parmi les idées discutées, l'envoi de bulles réfléchissantes dans l'espace pour bloquer une partie du rayonnement solaire ou l'utilisation de l'intelligence artificielle. Bien que toujours au stade conceptuel, ces technologies pourraient réduire l'impact de la chaleur solaire sur notre planète.
Peut-on modifier l'albédo de la Terre ?
Certains scientifiques restent néanmoins sceptiques quant à la réalisation de ces interventions à grande échelle. La modification de l'albédo de la Terre, la fertilisation des océans pour augmenter l'absorption de CO2 par les phytoplanctons, ou encore la capture et le stockage souterrain du carbone sont autant de solutions étudiées.
Il est impératif que les gouvernements, les entreprises et les individus collaborent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et investir dans des technologies durables. Seule une mobilisation générale pourrait permettre de dévier de cette trajectoire catastrophique.