Starlink : le service reste actif pour l’Ukraine, annonce Elon Musk

Starlink ne va pas s’éteindre en Ukraine

Depuis le début du conflit en Ukraine, le réseau satellitaire Starlink s’est imposé comme un élément central des communications ukrainiennes. Il garantit un accès à Internet stable malgré les attaques russes. Pourtant, Elon Musk, son propriétaire, a plusieurs fois laissé planer le doute sur son engagement, alimentant des tensions avec les dirigeants de Kiev et leurs alliés européens. Malgré ses critiques récurrentes à l’égard des choix stratégiques de l’Ukraine, il confirme qu’il ne coupera pas l’accès au réseau, soulignant l’importance vitale de cette infrastructure pour le pays.

L’entrepreneur clarifie sa position après plusieurs polémiques, affirmant sur X : « Starlink ne fermera jamais ses terminaux en Ukraine, même si j’ai des désaccords avec leur politique. » Cette déclaration vise à rassurer Kiev. Cette annonce met en lumière la dépendance de l’Ukraine envers cette technologie, mais aussi les préoccupations croissantes sur le pouvoir que détiennent certaines entreprises privées dans des conflits internationaux. Face à cette situation, le secrétaire d’État américain Marco Rubio tente d’apaiser les tensions en précisant que « personne n’a jamais menacé de couper Starlink » et que, sans cette solution, l’armée ukrainienne aurait subi de lourdes pertes.

Le civil prend le pas sur le militaire

Ces échanges révèlent l’influence considérable qu’Elon Musk peut exercer sur le terrain militaire, une situation qui inquiète certains responsables politiques. Le fait qu’un individu privé puisse, par une simple décision, affecter le déroulement d’un conflit soulève des questions sur la souveraineté technologique des États. Pour l’instant, l’entrepreneur maintient Starlink opérationnel, mais ses déclarations contradictoires rappellent que l’Ukraine reste vulnérable à la politique fluctuante d’un seul homme.

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, cet épisode illustre une réalité incontournable : aujourd’hui, la puissance ne repose plus uniquement sur les armées traditionnelles, mais aussi sur le contrôle des infrastructures numériques.