SNCF : les syndicats demandent une nouvelle prime JO

Une nouvelle prime JO pour les salariés de la SNCF

Les syndicats de la SNCF insistent sur l’importance de récompenser les efforts déployés par les 50 000 agents mobilisés pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La prime initiale négociée en juin 2024 avait été fixée à 95 euros brut par jour, avec un coût total estimé à plus de 50 millions d’euros pour l’entreprise ferroviaire. Cette première prime visait à reconnaître le travail intense fourni durant cette période exceptionnelle, mais deux syndicats estiment qu’une nouvelle gratification est nécessaire pour ne laisser aucun agent oublié.

L’Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots demandent donc une nouvelle prime sur le partage de la valeur à la direction de la SNCF. Une requête audacieuse qui, pour l’instant, n’a que peu de chances d’aboutir. L’entreprise ferroviaire estime avoir fait le nécessaire pour récompenser l’engagement des salariés durant la parenthèse olympique.

Une période cruciale pour la SNCF

Cette nouvelle revendication intervient alors que la direction de la SNCF avait déjà budgété un montant important pour la première prime. Mais surtout, les négociations annuelles obligatoires (NAO) approchent à grands pas. La CGT-Cheminots, qui avait refusé de signer l'accord de juin, voit d’un bon œil l’alignement des autres syndicats sur cette nouvelle prime pour les cheminots. Toutefois, elle reste opposée à la formule d’une prime de partage de valeur, comme proposée par l'Unsa et la CFDT.

La SNCF, qui doit également faire face aux demandes d'augmentations salariales généralisées dans le cadre des NAO, semble peu disposée à accepter cette nouvelle revendication. Une réponse est attendue pour fin octobre, lors du prochain comité de suivi de l’accord JO, mais les premiers retours de la direction ne laissent pas entrevoir de solutions satisfaisantes pour les syndicats.