Le mois de septembre 2023 se distingue par l’entrée en vigueur de plusieurs réformes majeures qui vont impacter le quotidien de nombreux Français. Plongeons dans les détails de ces changements.
Septembre 2023 : Les changements à connaître
La réforme des retraites : un bouleversement attendu
La réforme des retraites, évoquée et débattue depuis des mois, est enfin concrétisée. Elle a nécessité la mise en place de nombreux textes réglementaires. Le dernier en date, concernant spécifiquement la retraite des élus, devrait voir le jour dans les prochains jours dès septembre 2023. Cette réforme apporte son lot de modifications.
La pension minimum, jusqu'ici un sujet de préoccupation pour beaucoup, connaît une revalorisation notable. Ceux qui touchent le minimum contributif verront une augmentation de leur pension, qui peut varier entre 1 et 100 euros. Cette augmentation sera effective dès la pension de septembre 2023, un soulagement pour de nombreux retraités.
L'âge de départ à la retraite, sujet de nombreuses discussions, sera désormais progressivement relevé. Initialement fixé à 62 ans, il atteindra 64 ans d'ici à 2030. Cette augmentation se fera à un rythme de trois mois chaque année, modifiant ainsi les plans de retraite de nombreux travailleurs.
D'autres modifications majeures à partir du 1 septembre 2023
La réforme des retraites n'est pas le seul changement à prévoir. D'autres domaines sont également concernés.
L'impôt sur le revenu connaîtra quelques ajustements. Le taux de prélèvement à la source, basé sur les revenus déclarés en 2022, sera mis à jour. Cette actualisation, bien que technique, pourrait entraîner des variations sur les salaires de septembre, impactant ainsi le pouvoir d'achat de certains ménages.
Les étudiants ont également de quoi se réjouir. Les critères d'éligibilité aux bourses ont été revalorisés de 6%. Cela signifie que 35.000 étudiants supplémentaires pourront prétendre à une bourse. De plus, le montant connaîtra une augmentation de 37 euros pour chaque échelon, une aubaine pour les étudiants en cette période de rentrée.
La rupture conventionnelle, souvent utilisée comme alternative aux licenciements ou démissions, coûtera désormais plus cher aux employeurs. Ils devront s'acquitter d'une contribution unique de 30% sur les indemnités versées lors d'une rupture conventionnelle. Cette mesure pourrait influencer les décisions des entreprises en matière de gestion des ressources humaines.