Avec le froid, le vent, la pluie, voire le verglas et la neige, rouler en scooter en hiver peut en effet sembler être une mauvaise idée. Cependant, il est tout à fait possible de le faire en toute sécurité en respectant quelques principes de base. Voici trois conseils à suivre pour continuer de rouler en scooter tout l’hiver.
Crise des transports : les conseils pour pratiquer le scooter en hiver en toute sécurité
Des gants homologués et des vêtements adaptés pour lutter contre le froid et l’humidité
L’hiver est la saison des températures basses, ce n’est pas une surprise. Parfois même négatives, elles glacent les doigts et le visage dès qu’on met un pied dehors. Quand on roule en scooter, c’est encore pire ! L’humidité et le vent combinés accentuent en effet encore la sensation de froid.
Pour des questions de sécurité, le port de gants homologués est obligatoire pour le conducteur comme pour son passager, toutes saisons confondues. Mais pour l’hiver, il en existe des imperméables, doublés, rembourrés ou même chauffants. Il conviendra d’investir dans une bonne paire de gants qui permettra de garder ses mains au chaud. Une veste épaisse et étanche, un pantalon de pluie et de quoi protéger le cou (écharpe, tour de cou, cagoule…) viendront compléter le style.
Le scooter peut lui aussi se parer d’accessoires anti-froid. Le tablier – aussi appelé jupe – s’avère être un allié de taille contre les températures basses et les intempéries. Les manchons offrent également une excellente protection en complément des gants.
La visibilité, un facteur crucial
Entre les jours qui raccourcissent et les mauvaises conditions météorologiques (pluie, neige, brouillard…), la visibilité sur la route est fortement réduite en hiver. Pour rester en sécurité, deux prérequis : bien voir et être bien vu.
Pour bien voir, il faut opter pour un casque muni d’une visière suffisamment large pour couvrir correctement les yeux ou, à défaut, une paire de lunettes de protection. Un saute-vente peut également être utile en cas d’intempéries, améliorant la visibilité pour le conducteur et le protégeant également contre le froid, le vent et la pluie.
Pour être plus visibles des autres usagers de la route, Cooltra recommande aux conducteurs de scooter de porter un gilet jaune et de rouler en code de jour – mais pas en plein phare, trop éblouissant et donc plus dangereux. La circulation inter-files doit également être évitée, car la visibilité déjà réduite des automobilistes dans leur rétroviseur s’empire par faible luminosité ou par mauvais temps.
Adapter sa conduite en fonction des conditions météorologiques
Pour prévenir les glissades à deux-roues, une attention toute particulière doit être apportée aux bandes blanches – et notamment aux passages piétons –, aux routes pavées et aux plaques d’égout, qui sont autant de zones à risque dans les villes en cas de pluie ou de temps humide et froid. Lorsque les températures sont négatives, les parties de la chaussée qui sont à l’ombre représentent également un plus fort danger : elles doivent être évitées car elles peuvent être verglacées.
Les conseils sont ici multiples : adapter sa vitesse ; ralentir avant les virages et virer à plat ; augmenter les distances de sécurité ; freiner juste. Ce dernier point est l’un des plus délicats de la conduite en scooter. Par temps froid et humide, il s’agira de répartir la charge entre le frein avant et le frein arrière. Car si le frein avant est le plus efficace, il est aussi celui qui, en cas de blocage de la roue, entraînera plus probablement une perte d’adhérence et donc une chute.