Sanofi, le géant pharmaceutique français, est en train d’initier une vente importante : celle de sa division Santé Grand Public qui inclut Doliprane. Quels fonds d’investissement tournent autour ?
Santé : dans quelles mains Doliprane va-t-il finir ?
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Modifié le 18 juillet 2024 à 12h34
15 MILLIARDS d'€La vente de la division Santé Grand Public, qui inclut Doliprane de Sanofi, est estimée à 15 milliards d'euros.
Une vente estimée à 15 milliard d'euros
Le groupe pharmaceutique français Sanofi, géant de la santé, se lance dans la vente de sa division Santé Grand Public, qui comprend notamment la marque emblématique Doliprane. Estimation de cette vente ? 15 milliards d’euros, soit environ 12% du chiffre d'affaires global de Sanofi selon Bloomberg.
Plusieurs fonds d’investissement, tels que PAI Partners, Advent International, Clayton Dubilier & Rice (CD&R), Bain Capital, CVC Capital Partners et Cinven, ont fait part de leur intérêt pour cette acquisition, comme le rapporte BFMTV. À travers cette vente, le groupe pharmaceutique français Sanofi entend ainsi de se concentrer sur ses activités principales, c'est-à-dire les médicaments sur ordonnance et les vaccins en maximisant ainsi ses investissements dans la recherche et le développement.
Quelles propositions de vente de Doliprane de la part de Sanofi ?
Pour les consommateurs, cette vente ne devrait pas les affecter immédiatement sur le prix ou la disponibilité de Doliprane, de Lysopaïne, du Mucosolvan contre la toux, ni de l'Allegra contre la rhinite. La vente de la division Santé Grand Public de Sanofi s’inscrit dans la stratégie de transformation du groupe pharmaceutique menée par son directeur général, Paul Hudson. Depuis 2019, ce dernier vise à recentrer l’entreprise sur les médicaments innovants sous brevet, notamment dans le domaine de l'immunologie avec des produits comme Dupixent.
Autrement dit, en se débarrassant de sa division de médicaments sans ordonnance, Sanofi espère libérer des ressources pour investir dans des domaines plus rentables. Sanofi a présenté plusieurs options aux acheteurs potentiels. La première permettrait à Sanofi de conserver environ 30 % de la division, tandis que la deuxième lui permettrait de maintenir près de 50 % de participation. Une troisième option envisagée, en cas de pression politique, serait de conserver Doliprane en raison de son importance stratégique pour la souveraineté sanitaire française.