18% des Français estiment qu’il est impossible d’être heureux sur le lieu de travail, et autant se disent eux-mêmes malheureux sur leur lieu de travail, apprend-on du dernier « Indice UNSA du moral des salariés ».
Pour 1 Français sur 5 il est impossible d’être heureux au travail
Seuls 4 salariés sur 5 se sentent plus ou moins heureux dans leur travail
Pour 1 Français sur 5, le travail ne rime pas, et ne peut pas rimer, avec bonheur. D’après le dernier sondage réalisé par Cluster17 pour l’UNSA auprès d’un échantillon de 1.001 salariés français en activité, représentatif de la population active française âgée de 18 ans et plus, 3% déclarent qu’il n’est pas du tout possible d’être heureux sur le lieu de travail, tandis que 15% répondent « non, pas beaucoup ». Quant à leur propre situation, 13% se disent « un peu malheureux » et 5% « très malheureux » au travail.
À l’autre bout du spectre, 43% des actifs affirment qu’il est tout à fait possible d’être heureux au travail… mais seuls 20% se disent eux-mêmes « très heureux ». La réponse « un peu heureux » est davantage mentionnée (31%), et quasiment autant d’actifs (39%) déclarent qu’être « un peu heureux » est possible en théorie.
Le sentiment d’être bien payé et l’optimisme vis-à-vis de l’avenir de son métier sont plus forts dans le privé
D’après ce même sondage, 7,4 salariés sur 10 estiment que le travail qu’ils effectuent est très utile, 6,2 sur 10 s’estiment très motivés et 6 estiment qu’il est très facile de concilier travail et vie personnelle. En revanche, seuls 5,3 sur 10 portent un regard très positif sur l’avenir de leur métier, seuls 5,2 sur 10 s’estiment très bien payés par rapport à leur qualification, et seuls 4,5 sur 10 se disent très optimistes quant à leurs perspectives de carrière.
Ce sondage fait par ailleurs ressortir quelques écarts entre le public et le privé. Si 5,7 salariés du privé sur 10 se disent très optimistes quant à l’avenir de leur métier, seuls 4,6 fonctionnaires disent la même chose. De même, si 5,5 salariés du privé sur 10 se disent très bien payés par rapport à leur qualification, les fonctionnaires ne sont que 4,7 sur 10 à pouvoir dire la même chose.