Si oui, il faut le dire, et préciser laquelle ? ainsi que la façon de réglementer ?
Faut-il une limite aux montants des salaires ?
Peut-on réglementer le salaire des joueurs de foot de l’équipe de France, sauf à disparaître des Coupes du monde?
Le mouvement ETHIC réagit face à ces critiques qui reviennent régulièrement sur tout ce qui sanctionne le succès des entreprises françaises : superprofits, superbénéfice, dividendes, salaires, etc. Le CAC 40 fait l’objet d’un opprobre permanent incompréhensible, et générateur de haine sociale.
Or, rappelons que les impôts français (parmi les plus élevés du monde) sur ces entreprises et ces entrepreneurs contribuent au bien public. Le succès économique est le socle et la condition de la solidarité nationale. C’est grâce aux fleurons français que nous rayonnons dans le monde.
Oui, l’injustice est inhérente à tous les emplois et à tous les salaires ; en revanche, oui, le partage de la valeur est nécessaire et doit croître encore, même s’il existe de plus en plus. Par ailleurs, dans le montant des salaires des employés de Stellantis qui paraissent trop faibles, on ne mentionne jamais les primes distribuées. Rappelons aussi que l’écart entre le salaire brut et le salaire net est chez nous le plus élevé du monde.
Oui, certaines sommes semblent indécentes… Mais l’intéressement du PDG est la rançon du succès. Ces sommes seront bien sûr réinvesties.
« Il est impossible, sauf à décider de sortir la France du monde libéral et de la concurrence mondiale, de réglementer les salaires. Le résultat serait finalement d’appauvrir ceux que l’on voudrait enrichir », déclare Sophie de Menthon.
Nota : et pourquoi pas des fonds de pension pour financer une partie des retraites par capitalisation et bénéficier ainsi de ces dividendes “coupables” (comme le font d’autres pays)?