Les patrons eux sont verts … de rage ! Le gouvernement révèle son intention d’imposer le verdissement de la partie variable du salaire des patrons via un critère climatique.
Les ministres vont-ils verdir leur salaire ?
La RSE et les efforts incessants des entreprises, et en particulier ceux des industriels en devançant les critères environnementaux, semblent ignorés du gouvernement.
Comment, en ce début d’année, la majorité ose-t-elle encore intervenir de façon dictatoriale sur les rémunérations des dirigeants ? 94% des entreprises du CAC 40 appliquent déjà des rémunérations variables indexées sur des critères liés à l’environnement. Cela n’a aucun sens pour les autres entreprises sinon celui d’être ENCORE l’otage d’un « coup d’image » politique. C’est aussi feindre d’ignorer que rien n’a été fait pour alléger la facture énergétique des entreprises et que pour beaucoup de patrons la solution d’urgence va être de faire baisser leur rémunération en attendant des jours meilleurs : une tentative de diversion pas très glorieuse !
Les entrepreneurs envisagent de plus en plus de s’installer hors de France, mieux, aux États-Unis et même plus en Europe, et on leur en donne de bonnes raisons tous les mois (ou presque) : quand ce n’est pas une amende c’est une nouvelle obligation, une taxe supplémentaire ou des obligations administratives de plus en plus complexes, des contrôles intempestifs et malveillants … Et au téléphone personne ne répond ! Sous le dramatique prétexte que l’administration française s’informatise et que tout doit se régler sur ordinateur. 2023 commencerait-elle sous de mauvais augures ?
« Est-ce que les salaires des patrons du CAC 40 ne sont pas confirmés en assemblée générale ? Et nous l’avons vu partout, ce sont les actionnaires eux-mêmes qui veulent des actes concrets en faveur du climat. Les patrons n’ont d’ailleurs jamais eu besoin de subir des critères étatiques pour prendre les bonnes initiatives ! » déclare Sophie de Menthon, Présidente d’ETHIC.
Les défis environnementaux comptent de plus en plus pour notre économie et les progrès que les patrons ont effectué au cours des vingt dernières années sont considérables, et donc plutôt que d’un nouveau boulet, les entrepreneurs ont besoin d’un État fort qui assure ses missions régaliennes pour que l’économie fleurisse.