En 2024, des augmentations de salaires sont prévues dans divers secteurs. Une hausse du SMIC est également prévue.
Hausses de salaire : quels secteurs vont toucher le jackpot ?
Salaire : + 4% pour le secteur de l'industrie
En 2024, les entreprises françaises prévoient des augmentations salariales avec un budget médian de 3,5%, une baisse par rapport au taux record de 4,75% de 2023, mais supérieur aux années précédentes (3% accordés en 2022 et 1,5% en 2021.). Le secteur de l'industrie des produits et biens d'équipement mène la danse avec un budget d'augmentation de 4%. Les secteurs de la banque et de l'agroalimentaire suivent avec un budget de 3%. Ces chiffres sont issus d'une enquête menée en octobre 2023 par le cabinet de conseil en ressources humaines LHH auprès d'une centaine d'entreprises. Des secteurs spécifiques, tels que l'informatique et la logistique, prévoient des augmentations de 2,75%
À la chasse aux avantages sociaux
Au-delà des salaires fixes, les rémunérations variables et les avantages sociaux jouent un rôle crucial dans l'attraction et la rétention des talents. Les entreprises, face à une « guerre des talents », offrent des avantages comme des participations financières aux repas, des chèques-cadeaux et des services de crèche. Ces éléments, en plus des engagements en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), sont de plus en plus valorisés par les candidats. Aujourd'hui, les salariés sont en quête d'un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.
Légère hausse du SMIC
Le SMIC connaîtra une hausse d'environ 1,7% au 1er janvier 2024, portant le salaire net à environ 1 406 euros pour un temps plein contre 1 383 euros actuellement. Cette augmentation, bien que modeste, impactera approximativement 3,1 millions de salariés en France selon la CGT. Ils étaient 2,5 millions en 2023, selon la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Chaque année, le SMIC bénéficie d'une augmentation automatique grâce à l'inflation constatée pour les 20 % de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).