En novembre 2024, la base de Ryanair va être fermée à l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Cette décision entraîne la suppression de 40 lignes et de plus de 90 emplois.
Aviation : Ryanair ferme 40 lignes et licencie 90 personnes en France
Les salariés contraints de bientôt déménager
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair desservait jusqu'à présent 49 destinations depuis Bordeaux. La fermeture de sa base pour novembre 2024 signifie la perte de liaisons directes vers des villes telles que Dublin, Madrid et Venise, affectant ainsi la mobilité de milliers de passagers. Cette réduction soudaine de l'offre pourrait entraîner une hausse des prix des billets et limiter les options de voyage pour les habitants de la région.
La fermeture de la base de Ryanair à Bordeaux ne signifie pas seulement la perte de 40 lignes aériennes ; elle entraîne également la suppression de plus de 90 postes, incluant des pilotes, du personnel de cabine et des ingénieurs. Ces professionnels se retrouvent face à une grande incertitude. La compagnie a promis de proposer des postes dans d'autres bases européennes, mais le déménagement et le changement de cadre de vie restent des problématiques que les salariés vont devoir affronter.
L'aéroport de Bordeaux regrette le départ de Ryanair
L'aéroport de Bordeaux, qui souhaitait réduire la part des vols low cost de 72% à 60%, doit maintenant recalibrer ses plans. La perte de Ryanair, qui transportait un quart du trafic de l'aéroport, pourrait ralentir la croissance économique régionale, affectant le tourisme et les affaires. L'aéroport de Bordeaux-Mérignac a confirmé le départ de Ryanair : « Nous regrettons ce départ, c’était un partenaire de longue date avec qui on travaillait depuis quatorze ans. Mais nous restons ouverts à travailler avec eux à l’avenir. »
Avec le départ de Ryanair, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac et les autorités locales sont contraints de repenser leur stratégie pour attirer de nouvelles compagnies et maintenir un réseau de destinations diversifié pour ses voyageurs. L'objectif est de réduire la dépendance aux low-costs en favorisant l'essor des compagnies premium telles qu'Air France, Lufthansa, Turkish Airlines et KLM.