Tous les secteurs d’activité sont aujourd’hui confrontés à la mutation de leur environnement professionnel. Aucune entreprise ou secteur n’échappe aux nouvelles technologies et au travail hybride. Mais dans un contexte économique et géopolitique complexe, une question se pose : comment relever le défi du développement des collaborateurs ?
RH et ROI : mesurer l’impact concret du développement de ses collaborateurs
Pour 70 % des décideurs français, les systèmes d’intelligence artificielle ont un rôle majeur à jouer à tous les niveaux : sens, autonomie, responsabilisation des salariés, relations sociales et évolution des compétences. À la clé : la capacité à mesurer le retour sur investissement de leur stratégie RH.
La situation actuelle est délicate : la pénurie de certaines compétences combinée au peu de profils disponibles sur le marché (du fait du faible taux de chômage actuel) rend le recrutement plus complexe. Dans ce contexte de guerre des talents, les enjeux liés aux ressources humaines deviennent critiques pour les entreprises. Résultat, les programmes de développement des salariés font désormais l’objet d’une attention particulière. En parallèle, l’incertitude et la volatilité des marchés poussent les dirigeants à envisager des coupes budgétaires et, par conséquent, à réduire leur investissement dans les programmes de développement.
Pourquoi investir dans le développement professionnel en période d’incertitude économique ?
Cette situation place les responsables RH dans l’obligation d’évaluer leurs stratégies afin d'obtenir la plus grande efficacité possible à moindre coût. Comment ? En démontrant dans leur stratégie l’impact de ces programmes à plusieurs niveaux : sur la rétention des talents, le bien-être des salariés et la performance globale de l’organisation. Car l’impact positif du développement professionnel ne se cantonne pas au seul individu concerné ou à son équipe. Il se ressent à tous les niveaux de l’entreprise et s’exprime à travers la hausse des performances. Toutefois, pour ancrer ces résultats dans la durée, il est nécessaire de bien comprendre les enjeux business en étant au plus près des métiers. Une condition sine qua non pour choisir la solution la plus pertinente qui va durablement créer de la valeur.
Mais évaluer le ROI des activités RH reste difficile. Pourquoi ? Parce que leur impact est à la fois transverse, établi sur des aspects non-quantifiables et mesurable à très long terme. Difficile alors d’obtenir une estimation précise… à moins de recourir à des prestataires spécialisés et à des analystes externes capables d’évaluer objectivement la valeur de leur offre.
Le rendement économique… mais pas seulement !
En revanche, il est important de garder à l’esprit que le développement professionnel ne se résume pas au seul rendement économique. Former et accompagner les équipes est une question de survie. C’est la clé de la transformation de l’entreprise ! Sur un marché fortement concurrentiel et à forte croissance comme celui du numérique, l’acquisition et surtout l’adaptation des compétences constituent deux enjeux majeurs en vue de lutter contre un turnover élevé. Les entreprises n’ont plus le choix : elles doivent investir dans le développement des compétences. À charge du département RH d’appuyer cette stratégie avec des chiffres concrets pour rassurer les dirigeants sur l'utilité de ces programmes. Par exemple, une étude Forrester rapporte que les entreprises qui s’appuient sur le coaching digital connaissent une amélioration de 3 % à 5 % de la rétention des employés.
Un autre bénéfice repose sur la capacité à redonner du sens au travail. Face à la vague actuelle de démissions, la démotivation croissante des collaborateurs (quiet quitting et brown out) et la pénurie de compétences, investir dans ses collaborateurs est une preuve de confiance synonyme de valorisation. Pour les dirigeants, le bénéfice est double : ils peuvent compter sur des équipes plus efficaces car remotivées, et s’appuyer sur leur vivier de talents internes plutôt que de recruter à l’externe.
Enfin, autre atout et non des moindres : la fidélisation des collaborateurs. 73 % des salariés seraient prêts à quitter leur entreprise dans le cas où leurs demandes en matière d’évolution et de montée en compétences ne seraient pas satisfaites. Or aujourd’hui, plus de la moitié d’entre eux affirment que leurs compétences ne sont pas évaluées à leur juste valeur. Et le sujet s’avère aussi essentiel pour les moins de 35 ans (46 %) que pour les collaborateurs plus expérimentés (60%). Voilà pourquoi les organisations doivent proposer une offre solide en matière de formation et d’évolution à tous leurs employés.
Élaborer une stratégie sur mesure
Pour les responsables RH, la tâche est néanmoins ardue. Ils doivent d’un côté démontrer la valeur économique du développement professionnel aux dirigeants ; et de l’autre, adresser les besoins des salariés à travers des programmes personnalisés.
Comment alors combiner ces deux impératifs ? Grâce aux solutions de coaching digital, plus rentables et aussi plus individualisées. Elles offrent aux employés la possibilité de se concentrer sur leur développement avec un coach dédié, où et quand ils le veulent. D’un point de vue RH, ces outils sont la clé d’un programme individualisé et efficace. Autre avantage non négligeable : le ROI rapide obtenu via le coaching digital. En effet, d’une part, l’apprentissage en distanciel coûtent moins cher qu’en présentiel. D’autre part, une étude Forrester a révélé que les entreprises utilisant une plateforme de coaching digital individuel bénéficient d’un ROI de 260 % sur trois ans - la majeure partie de cette économie est notamment liée à la baisse du turnover (de 3 % à 5 %) des employés, mentionnée plus haut. Des chiffres révélateurs !
Voilà pourquoi investir dans le développement des compétences via le coaching digital est une stratégie gagnante en matière de ROI. Cette solution répond à la fois aux exigences des collaborateurs, aux besoins RH de fidélisation et d’économies, et aux attentes des dirigeants en termes de performances globales. En ce sens, le coaching digital s’impose comme un facteur de compétitivité majeur dans un contexte économique volatile et incertain.