En Dordogne, un vieux fléau refait surface sur les routes. Il s’agit de l’arnaque connue sous le nom de « Panne Bulgare ». Les autorités locales tirent la sonnette d’alarme, redoutant une propagation de ce stratagème malveillant à l’instar de ce qui s’était produit en 2019.
Arnaque : ne vous arrêtez pas si vous voyez cette voiture !
Le retour de l'arnaque de la panne bulgare en Dordogne
Les rapports de la gendarmerie locale font état de plusieurs victimes de l'arnaque de la panne bulgare à Cherveix-Cubas et Hautefort (Dordogne). Le lieutenant-colonel Montagne précise auprès de nos confrères de France Bleu que la voiture utilisée pour cette arnaque est une grosse cylindrée immatriculée dans les pays de l'Est (Bulgarie, Roumanie).
La panne bulgare suit un schéma bien établi : des escrocs, souvent accompagnés de femmes et d'enfants, simulent une panne mécanique ou un manque de carburant en s'arrêtant sur le bord de la route, capot ouvert et feux de détresse allumés. Ils attendent patiemment qu'un automobiliste charitable s'arrête pour leur porter secours, et c'est alors que le piège se referme. Lorsqu'un conducteur bienveillant se propose de les aider, ils déploient un scénario plein de mensonges. Ils prétendent manquer d'argent pour des réparations ou du carburant et proposent en échange des objets sans valeur ou de l'argent factice. Les victimes, pensant faire une bonne action, se retrouvent dupées et subissent un préjudice financier, généralement compris entre 50 et 100 euros.
Que faire en cas de doute ?
Comme pour la plupart des arnaques, les escrocs exploitent sans scrupules la compassion naturelle envers les femmes et les enfants en détresse. La prudence est de rigueur face à ce type de situation. Si vous vous trouvez confronté à une situation similaire, la règle d'or est d'éviter tout échange prolongé.
La police recommande de noter autant de détails que possible pour identifier le véhicule suspect et les escrocs. Avec la recrudescence de ces arnaques, il vaut mieux prévenir que guérir. En cas de doute, il est préférable de contacter les autorités en composant le numéro 17. Les autorités mettent également en garde contre la possibilité que ces escrocs étendent leurs activités à plusieurs départements, comme cela s'est déjà produit en 2019.