Ce vendredi 31 mai 2024, les usagers du RER A doivent se préparer à une journée compliquée. En raison d’une grève des conducteurs, seule la moitié des trains circuleront. La RATP invite les voyageurs à anticiper leurs déplacements.
Transport : grève à la RATP, le RER A à l’arrêt le 31 mai ?
Une journée noire à prévoir sur le RER A
Le vendredi 31 mai 2024 s'annonce comme une journée noire pour les usagers du RER A. À l'appel des syndicats FO, UNSA, CGT et La Base, une grève qui va être très suivie est prévue. La RATP a annoncé le 29 mai que seulement un train sur deux circulera ce vendredi sur les branches entre Nanterre-Préfecture, Marne-la-Vallée, Boissy-Saint-Léger et Saint-Germain-en-Laye. En revanche, les branches Cergy et Poissy exploitées par SNCF Voyageurs seront légèrement moins touchées, avec trois trains sur quatre en fonctionnement. Les lignes de RER C, D et E, gérées par la SNCF, ne sont pas concernées par cette grève, tout comme le RER B, géré par la RATP.
Les syndicats dénoncent des conditions de travail jugées déplorables et dangereuses pour les conducteurs et les usagers. « Nous déplorons trop de situations où la sécurité des agents ne semble pas être la priorité », avancent les syndicats. Les tracts évoquent une mauvaise gestion des bagages abandonnés, des modifications de fiches de travail et des procédures non respectées. Arnaud Moinet, secrétaire de La Base-RATP, souligne une « mise en danger des collègues sur le terrain » et déplore une gestion désinvolte de la part de la direction.
Un impact significatif pour les usagers
Avec près de 1,2 million de voyageurs quotidiens, le RER A est la ligne la plus fréquentée d'Europe. La grève perturbera fortement le trafic, notamment sur les tronçons les plus fréquentés, bien que la ligne soit un peu moins empruntée le vendredi. La RATP invite les voyageurs à anticiper leurs déplacements et à prendre leurs précautions. « Nous présentons nos excuses pour les conditions de transport prévues ce jour-là », déclare la direction de la RATP dans un communiqué.
Cette grève intervient à quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris 2024. Les revendications portent principalement sur les conditions de travail, la sécurité et la considération des agents. Malgré les réunions au mois de mai, la direction n'a pas réussi à désamorcer le mécontentement des agents.