Rentrée universitaire 2023 : les étudiants paient plus cher

La rentrée universitaire en 2023 en France est marquée, selon la Fage, par une hausse des coûts pour les étudiants de plus de 200 euros

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Par Benoit Vrignaud Publié le 20 août 2023 à 10h00
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Rentrée universitaire 2023 : les étudiants paient plus cher - © Economie Matin
3.024 eurosLe coût de la rentrée pour les étudiants non-boursiers s'élèverait en 2023 à 3.024,49 euros selon un calcul de la Fage.

L'Impact de l'Inflation sur la rentrée universitaire

La rentrée universitaire est un moment crucial pour de nombreux étudiants en France. Cependant, en 2023, les coûts associés à cette période ont connu une augmentation significative, mettant une pression supplémentaire sur les étudiants et leurs familles. La rentrée universitaire couterait ainsi 200 euros de plus entre 2022 et 2023, portant la facture à un total de  3.024,49 euros pour les étudiants non-boursiers. L'inflation a eu un impact majeur sur les étudiants en 2023. La CVEC, par exemple, a connu une augmentation de 5,26% en raison de son indexation sur l'inflation. Bien que les étudiants boursiers puissent être exonérés de la CVEC, les autres doivent faire face à cette hausse. De plus, l'inflation a également affecté les frais de vie courante des étudiants.

L'inflation a entraîné une augmentation de 15,34% des frais d'alimentation par rapport à la rentrée 2022. Un repas équilibré est devenu un luxe pour de nombreux étudiants, les obligeant à choisir des alternatives moins chères et moins nutritives. Les CROUS ont reconduit la tarification sociale des repas universitaires à 1€ pour 2023, mais cette aide est limitée aux étudiants boursiers.

Des réformes et des mesures nécésssaires

Le logement est le principal poste de dépense pour les étudiants, représentant 44,5% de leurs frais de vie courante. En 2023, les loyers ont augmenté de 8,95%, avec une hausse particulièrement marquée hors de la région Île-de-France. De plus, malgré la demande croissante, l'offre de logements CROUS est limitée, ne répondant pas efficacement aux besoins des étudiants.

Face à ces défis, des mesures urgentes sont nécessaires. La FAGE demande notamment le gel des loyers et charges locatives des résidences CROUS, un investissement gouvernemental dans les parcs locatifs des CROUS, et une revalorisation des aides au logement. Cette réforme de fond sur les conditions d'attribution du statut de boursier est réclamée depuis de nombreuses années par l'ensemble des organisations de défense des étudiants, qu'elles soient constituées en syndicat ou non. En effet elle est fondée sur les revenus des parents des étudiants, un système qui ne colle pas dans la majorité des cas avec la situation réelle et la possibilité qu'ont les parents de financer des études.

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