La rentrée universitaire 2023 s’annonce sous le signe de l’inflation. Selon la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), les étudiants devront débourser en moyenne plus de 3 000 euros, soit une hausse significative par rapport à l’année 2022. Cette augmentation s’explique en grande partie par la hausse du coût de la vie quotidienne, notamment les loyers et l’alimentation.
Rentrée universitaire 2023 : le coût flambe
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Publié le 16 août 2023 à 8h40
98%98% des bacheliers généraux en France poursuivent leurs études.
Détail des coûts pour la rentrée universitaire 2023
La FAGE, dans son baromètre annuel relayé par FranceInfo le 16 août 2023, révèle que le coût moyen de la rentrée universitaire pour un étudiant non boursier s'établira à 3.024,49 euros en septembre 2023, contre 2.527,01 euros l'année précédente. Cette hausse est plus marquée en Île-de-France avec un coût de 3.596 euros, tandis qu'en région, il sera de 2 972 euros.
Deux postes de dépenses sont particulièrement touchés : le loyer et l'alimentation. Le loyer représente 44,5% des frais de vie courante des étudiants avec un montant moyen de 533,83 euros, soit une augmentation de 8,95% par rapport à 2022. Quant à l'alimentation, elle connaît une hausse de plus de 15% en un an, s'établissant à 206,35 euros, sans compter la restauration universitaire qui coûtera en moyenne 66 euros.
Les demandes de la FAGE pour baisser le coût pour les étudiants
Face à cette situation, la FAGE exprime son inquiétude quant à la détérioration de la situation sociale des étudiants. Elle déplore que de nombreux étudiants ne bénéficient pas d'aides directes ou indirectes pour faire face à cette hausse des frais de vie courante.
La Fédération plaide pour des mesures urgentes, relaye FranceInfo. Elle souhaite notamment une tarification à 1 euro pour tous les sites de restauration étudiante, le gel des loyers et charges locatives des résidences Crous, et l'encadrement strict des loyers dans les agglomérations sous tension. De plus, la FAGE propose que la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) ne soit plus indexée sur l'inflation.