Renault : Ampere, la filiale électrique du groupe, vaut 10 milliards

Ampere, la nouvelle pépite électrique de Renault

Avec les lumières du Salon de Munich, Luca de Meo, capitaine du navire Renault, révèle son enthousiasme pour Ampere. Ainsi, la future filiale électrique de la marque, encore en herbe, pourrait valoir entre 8 et 10 milliards d'euros lors de son entrée en bourse. Une perspective bien loin des standards des dernières entrées tonitruantes des géants de l'électrique. En effet, de jeunes entreprises comme VinFast atteignent une valorisation de 85 milliards de dollars dès leur première cotation, surpassant même des géants historiques du secteur comme Ford ou Volkswagen.

Le monde de l'automobile est en ébullition. Ainsi, les nouveaux venus, parfois nés il y a moins d'une décennie, rivalisent sans ciller avec les titans de l'industrie. Une dynamique qui ne laisse pas Luca de Meo indifférent. Dans les colonnes du Financial Times, il évoque des "valorisations délirantes" des nouveaux arrivants. Dans ce contexte, Ampere n'est pas simplement un pari. En réalité, il s'agit d'un moyen pour Renault de marquer son territoire à l'aube de l'ère électrique.

L'appel du cœur de De Meo aux investisseurs

Certes, tous les analystes ne partagent pas l'enthousiasme débordant de Luca De Meo. Certains parient même sur une valorisation maximale de 5 milliards d'euros pour Ampere. Mais le PDG de Renault ne se laisse pas déstabiliser et lance un appel aux investisseurs : « Vous voulez un futur prospère pour l'Europe ? Soutenez des projets tels qu'Ampere ». Ainsi, Luca De Meo n'y voit pas seulement une simple entreprise, mais une réponse concrète à la concurrence venue d'Asie et des États-Unis.

Alors que l'entrée en bourse d'Ampere est prévue pour le printemps 2024. La vision est claire : d'ici 2030, un million de véhicules électriques estampillés rouleront sur les routes. Un objectif ambitieux pour un acteur qui souhaite ne pas rater ce nouveau virage.