Le mois de juillet 2024 vient d’établir un nouveau record dans l’histoire climatique de notre planète, enregistrant des températures jamais observées auparavant. Selon les données de la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique), la température moyenne mondiale a atteint 1,21°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle. Du jamais vu.
Réchauffement climatique : juillet 2024 est le mois le plus chaud de l’Histoire
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Publié le 13 août 2024 à 7h30
1%En 2022, 1% du PIB mondial a été dédié à la lutte contre le réchauffement climatique.
Juillet 2024 établit un nouveau record mondial de température
Juillet 2024 n’a pas seulement été un mois chaud : il a été le mois le plus chaud jamais enregistré, surpassant de peu le record de juillet 2023. Les données de la NOAA montrent une température moyenne mondiale de 15,8°C, soit 1,21°C au-dessus des normes habituelles du 20e siècle. Or, es mois précédents avaient déjà établi de nouveaux records de chaleur, transformant 2024 en une année sans précédent en termes de réchauffement climatique.
Les températures mondiales observées ce mois-ci témoignent d'une dynamique climatique de plus en plus hors de contrôle. En effet, la NOAA estime qu’il y a désormais 77% de chances que 2024 devienne l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Réchauffement climatique : des vagues de chaleur extrêmes
Au-delà des moyennes globales, les vagues de chaleur extrêmes qui ont traversé plusieurs régions du monde en juillet 2024 ont eu des conséquences dévastatrices. Dans le bassin méditerranéen, les températures ont atteint des niveaux sans précédent, avec des pics thermiques allant jusqu’à 47,6°C enregistrés à Marrakech. Ce record a placé la ville marocaine en première ligne des territoires les plus touchés par cette vague de chaleur. Les chaleurs au Maghreb ont même conduit à des décès.
L’Europe, quant à elle, a également subi de plein fouet les effets de cette canicule. En Grèce, les températures ont battu tous les records précédents, exacerbant les feux de forêt et mettant en danger des milliers de vies humaines et d’espèces animales. En Asie, le Japon et la Chine ont connu des mois de juillet exceptionnellement chauds, avec des températures qui ont atteint des sommets jamais vus pour cette période de l’année. L’accélération du phénomène El Niño, conjuguée à un réchauffement climatique déjà très avancé, a amplifié ces extrêmes météorologiques.
Les océans ont surchauffé en juillet 2024
L’impact de ces températures extrêmes ne s’est pas limité aux continents. Les océans, qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du climat terrestre, ont eux aussi atteint des niveaux de chaleur inquiétants. Juillet 2024 est ainsi devenu le deuxième mois de juillet le plus chaud pour les océans depuis le début des relevés.
Les scientifiques observent notamment une augmentation du blanchissement des coraux, un indicateur clé de la détérioration des récifs coralliens. Ces structures marines, essentielles à la biodiversité océanique, sont désormais menacées par des températures de surface de l'eau trop élevées pour permettre leur survie à long terme. De plus, l’élévation des températures océaniques provoque des migrations massives d’espèces marines vers des latitudes plus froides, perturbant les chaînes alimentaires et les équilibres écologiques établis.