La croissance économique devrait ralentir considérablement en 2023. Tant l’Union européenne que les États-Unis que la Chine devraient entrer en récession en cette nouvelle année, estime Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
La récession pourrait toucher un tiers de l’économie mondiale en 2023
Récession : l’année 2023 devrait être plus difficile encore que 2022
L’année 2023 ne présage rien de bon pour l’économie mondiale. À en croire Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), 2023 sera l’année d’une « tempête parfaite », la croissance se ralentissant simultanément dans l’Union européenne, aux États-Unis et en Chine. En tout, un tiers de l’économie mondiale pourrait être touché par la récession en 2023, a-t-elle estimé dans un entretien à CBS diffusé le 1er janvier 2023.
« La nouvelle année sera plus difficile que celle qui vient de s’écouler », a déclaré Kristalina Georgieva. Ces prévisions doivent bien sûr encore être confirmées par le FMI en tant qu’institution lors de la publication de ses traditionnelles prévisions économiques pour la nouvelle année, que le FMI a l’habitude de dévoiler tous les ans lors du Forum économie de Davos, à la mi-janvier.
L’inflation et des taux élevés continueront de plomber l’économie mondiale
Ce n’est pas la première fois que le FMI fait part de son pessimisme quant aux perspectives économiques de 2023. À l’occasion de ses dernières prévisions publiées en 2022, l’institution avait relevé comme risques majeurs pour cette année les pressions inflationnistes à travers le monde, des taux des banques centrales élevés et les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, qui s’enlise.
La Chine en particulier suscite l’inquiétude de Kristalina Georgieva. « Pour la première fois en 40 ans, le taux de croissance en Chine devrait ressortir dans la moyenne mondiale ou même en dessous de la moyenne mondiale », a-t-elle déclaré. Les États-Unis, quant à eux, « sont plus résilients », et une récession pourrait y être évitée. « Nous nous attendons à ce que le marché du travail reste plutôt solide », a estimé la directrice générale du FMI.