Quand la pluie ou la neige s’invite sur les routes, les automobilistes doivent adapter leur conduite. Mais comment les radars réagissent-ils dans ces conditions ? Sont-ils capables de différencier un jour ensoleillé d’un épisode neigeux ? Entre règles parfois méconnues et sanctions bien réelles, voici ce qu’il faut savoir.
Pluie, neige : les radars détectent-ils les excès de vitesse par mauvais temps ?
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Modifié le 21 novembre 2024 à 14h58
Les radars mobiles s'adaptent aux conditions climatiques
Les radars automatiques, omniprésents sur nos routes, ne tiennent pas compte des conditions météorologiques. Ils sont calibrés pour contrôler les vitesses maximales autorisées par temps sec : 130 km/h sur autoroute, 110 km/h sur voie rapide. Ainsi, un automobiliste roulant à 120 km/h sous une pluie battante ne sera pas flashé par ces radars. Pourtant, cette vitesse est déjà excessive dans ces conditions.
Contrairement aux radars automatiques, les radars mobiles peuvent être adaptés aux conditions climatiques. Déployés par les forces de l’ordre, ils permettent de sanctionner les conducteurs qui ne respectent pas les limitations spécifiques en cas de pluie, de neige ou même de brouillard. Par exemple, un radar mobile peut être programmé pour flasher à 100 km/h au lieu de 110 km/h sur voie rapide.
L’hiver s’installe, adoptons les bons réflexes sur la route !❄️🚗
Les températures baissent ces prochains jours. Pour assurer votre sécurité et celle des autres :
✅ Ralentissez
✅ Augmentez les distances de sécurité
✅ Ne dépassez pas les engins de salage#hiver #route pic.twitter.com/WpDXr2a36t— DIROuest (@DIR_Ouest) November 20, 2024
Quels sont les risques pour les conducteurs imprudents ?
Rouler au-delà des limites imposées expose les automobilistes à des sanctions, même par mauvais temps. Pour un excès inférieur à 20 km/h, l’amende s’élève à 68 euros, assortie d’un retrait d’un point sur le permis. En cas d’excès supérieur à 50 km/h, la sanction grimpe à 1 500 euros, avec une suspension immédiate du permis.
Selon Pauline Jouvenaux, directrice de l'association Prévention Routière en Normandie, les mauvaises conditions météorologiques sont un facteur aggravant. « Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les gens sont bien plus précautionneux sur les routes lors des conditions extrêmes. Ils mesurent plus le danger, notamment lorsqu'il neige. Mais il faut garder à l'esprit que ce sont des moments très accidentogènes », rappelle Pauline Jouvenaux dans des propos partagés par France 3 Régions. En 2024, 144 personnes ont perdu la vie sur les routes normandes, contre 103 sur la même période en 2023. Ces chiffres rappellent l'importance de respecter les limitations, surtout lorsque la chaussée est glissante.