Les capsules à café occupent aujourd’hui une place centrale dans les habitudes de consommation, tant dans les foyers que dans les bureaux. Depuis le début de l’année 2025, les grandes marques rivalisent d’arguments (durabilité, intensité, origine) pour séduire un public toujours plus exigeant. Mais qu’en est-il vraiment de la qualité des produits ?
Quelle capsule à café vaut vraiment le coup en 2025 ?
Capsule à café : entre marketing et caféine, qui tire vraiment son épingle du jeu ?
Les marques jouent gros. À coups de visuels lustrés et de promesses torréfiées, elles cherchent à capter notre premier geste du matin. Mais si certaines tiennent parole, d’autres livrent un café fadasse dans une coque surdesignée. Prenons le cas d’Orubia, marque française qui s’est glissée sur le devant de la scène. Dans son comparatif, Coffee Webstore consacre plusieurs positions à Orubia, et pour cause : les capsules Cremoso (intensité 7), Ristretto (intensité 10) et Intenso (intensité 9) sont saluées pour leur torréfaction artisanale et leur excellent rapport qualité-prix – « à partir de 0,18 € la capsule », souligne le site.
Autre prétendante sérieuse : Green Lion Coffee, mentionnée dans le guide de Coffee Spirit. Sa capsule bio « Savanah », compatible Nespresso®, mêle arabica (90 %) et robusta, avec des notes caramélisées et épicées. Plus qu’un café : une déclaration d’intention. Selon l’experte café Eva, il s’agit d’un « café gourmand aux notes chaudes et épicées ».
Capsules à café : Nespresso, Tassimo, Dolce Gusto, Senseo… La guerre des formats
Pas de café sans machine. Et pas de machine sans système propriétaire. Ici se joue un des grands drames de la capsule : l'incompatibilité. Pour les amateurs de Dolce Gusto, les options ne manquent pas. Coffee Webstore met en avant les capsules Nescafé Lungo, fruitées et équilibrées, issues de grains arabica d’Amérique centrale. Mais c’est surtout la marque italienne Pellini qui retient l’attention dans le classement Coffee Spirit. Torréfiées en Italie, bio, avec des notes florales, fruitées et miellées, elles redonnent ses lettres de noblesse à un format souvent jugé secondaire.
Du côté des machines Tassimo, le café Grand’Mère Petit Déjeuner (intensité 6) s’en sort honorablement. Plus surprenantes sont les capsules Milka, présentées comme un chocolat au lait généreux, presque nostalgique, un clin d’œil sucré pour les machines à café qui ont troqué l’arôme contre l’universel. Chez Senseo, le choix est plus limité. Mais la capsule « Saveur Spéculoos » des Petits Torréfacteurs, 100 % arabica du Guatemala, torréfiée en France, vient apporter un contre-pied aromatique saisissant.
Capsule à café : commodité, écologie, ou illusion d’éthique ?
On ne va pas se mentir. La capsule à café, c’est le confort à portée de doigt. Mais à quel prix ? « Les capsules de café permettent de garantir une qualité constante à chaque tasse », rappelle Coffee Webstore. Soit. Mais quand certaines marques misent sur le recyclable, d’autres s’en contentent comme d’un vernis. C’est le cas d’une bonne partie des capsules en plastique des grandes chaînes, peu biodégradables et rarement recyclées. MaxiCoffee propose un Mégapack de 250 capsules compatibles Nespresso® à base d’aluminium recyclable.
Orubia, encore elle, met en avant des capsules 100 % recyclables. La marque italienne Caffè Vergnano, elle, s’affiche compostable. Une avancée. Mais est-ce assez ? « Le choix des meilleures capsules pour vous dépend avant tout de la machine à café à capsules dont vous disposez à la maison », rappelle Eva, experte café chez MaxiCoffee. Une vérité simple, mais qui masque une autre : la dépendance structurelle à des formats verrouillés qui limitent la liberté du consommateur. Et multiplient les déchets.
Capsule à café : un café à la hauteur des promesses ?
Le café est une exigence, pas une commodité. Il ne pardonne ni le tiède, ni le creux, ni l’à-peu-près. Pourtant, c’est bien dans ce piège que tombent encore certaines marques. La capsule à café L’or Splendente (intensité 7), testée par Coffee Webstore, peine à convaincre. Ses notes de noisette et citron sont difficilement perceptibles.
À l’inverse, la capsule Intenso de Lavazza, notée pour ses arômes boisés et cacaotés, offre une profondeur rare, bien qu’elle reste réservée aux amateurs de café corsé. Et que dire du Cappuccino Dolce Gusto ? Mousse crémeuse, douceur lactée… Oui, mais pour qui ? Un puriste y verra une entorse sucrée à l’art de l’espresso. Un autre, un plaisir coupable. À chacun sa tasse.