Soutenir les classes moyennes : voici ce que propose Gabriel Attal pour les législatives

Baisse des factures d’électricité, exonération des frais de notaire et indexation des retraites

C’est un choix depuis longtemps assumé : les classes moyennes sont la priorité des différents gouvernements sous Emmanuel Macron. La campagne des législatives de 2024 ne fera pas exception à la règle. Tout d’abord, comme annoncé précédemment par Bruno Le Maire, les factures d'électricité baisseront de 15%, soit une économie d’environ 200 euros de moins par an pour les ménages. En matière de santé, une complémentaire publique à 1 euro par jour sera mise en place pour ceux qui n'ont pas de mutuelle, avec une attention particulière pour les retraités.

Pour les 17 millions de retraités ayant cotisé tout au long de leur carrière, le montant de la pension sera indexé sur l’inflation afin de préserver leur pouvoir d’achat. Et pour faciliter l'accès à la propriété, les frais de notaire seront exonérés pour les achats de logements jusqu'à 250.000 euros. (L’État mettra en place une compensation pour les départements.) Enfin, pour les parents d’élèves, des achats groupés de fournitures seront proposés afin de faire baisser la facture, avec une économie attendue de 15%, promet Gabriel Attal.

Extension du leasing social de voitures électriques et de la rénovation énergétique

Renaissance annonce également de bonnes nouvelles en matière de mobilité douce. Le Premier ministre propose de doubler le nombre de véhicules électriques en leasing social, facilitant l'accès des classes moyennes à des modes de transport non-polluants. Avec l’objectif de faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 20207. Dans la même veine, un fonds de rénovation énergétique financé par une taxe sur les rachats d'actions permettra de rénover 300.000 logements.

Pour « renforcer l'autorité », le programme prévoit une lutte accrue contre les fraudes sociales et fiscales, ainsi qu'un durcissement des sanctions contre la délinquance des mineurs. L'atténuation de l'excuse de minorité permettra de juger les mineurs de plus de seize ans récidivistes comme des adultes. Ces mesures visent à restaurer l'ordre et la sécurité au sein de la société.