Prime inflation 2021 : faudra-t-il la rembourser ?

La prime inflation : un soutien face à la crise

La prime inflation est née d'une volonté gouvernementale. Cette aide de 100 euros devait soutenir le pouvoir d'achat alors que le prix des produits explosait. Elle ciblait les personnes percevant moins de 2.000 euros net par mois. Mais certains ont été plus chanceux que d’autres.

La Cour des comptes a mis en lumière cette erreur le mercredi 11 octobre 2023. Certains ménages, et pas qu’une poignée, a reçu cette aide forfaitaire… deux fois. La raison ? L’administration… Plusieurs organismes, dont l'URSSAF et Pôle emploi, étaient en charge des versements. Un manque de coordination est à l'origine du problème.

Une prime inflation qui aura coûté cher… et qu’il faudra rembourser ?

170 millions d'euros. C'est la somme que l'État a versée en trop. Sur une enveloppe initiale de 3,8 milliards d'euros, cela peut sembler minime. Mais pour le contribuable, chaque euro compte. D'autant plus que seulement 0,5% de cette somme, soit 791.500 euros, a été remboursée.

Mais que faire pour remettre les pendules à l’heure ? Rien. La DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) a tranché : pas de remboursement obligatoire. Les ménages qui ont reçu 200 euros au lieu de 100 euros peuvent garder leurs gains. Et tant pis pour les autres qui n’auront pas eu cette chance.

La Cour des comptes insiste néanmoins sur la nécessité d'éviter de futures erreurs. Elle recommande une meilleure coordination entre les organismes. Car les risques sont nombreux. La prime inflation n'est pas la seule aide mise en place. L'État français, au fil des années, a déployé de nombreux dispositifs. Le RSA, la prime d'activité ou encore les aides au logement en sont des exemples. Ces aides visent à soutenir les plus précaires, mais leur gestion est parfois critiquée.

Tout savoir sur l'erreur du double versement