La course à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) constitue un moment clé pour le développement du continent. Parmi les candidats, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais, se distingue par ses qualifications et le soutien implicite de l’actuel président sortant, Akinwumi Adesina.
Présidence de la Banque africaine de développement (BAD) : qui est Amadou Hott ?

Un héritage assumé
Fort de 25 ans d’expérience dans la finance d’investissement, les politiques publiques et le développement, Amadou Hott a marqué son parcours en dirigeant le fonds souverain sénégalais (FONSIS) et en occupant le poste de ministre de l’Économie. En tant que vice-président de la BAD, il a piloté des initiatives majeures dans les domaines de l’énergie et du climat, contribuant à l’agenda vert d’Adesina. Ce dernier l’a également nommé envoyé spécial pour l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (AGIA), soulignant leur vision commune pour un développement durable.
Adesina a salué à plusieurs reprises les contributions de Hott, affirmant qu’il a su mobiliser des partenariats mondiaux efficaces et des financements conséquents.
Amadou Hott: un successeur naturel
Bien qu’Adesina n’ait pas officiellement soutenu Hott, il est naturellement perçu comme son successeur naturel. Les priorités de campagne de Hott – résilience climatique, partenariats public-privé et développement durable – reflètent étroitement celles de l’actuel Président de la BAD. Cette continuité pourrait garantir une stabilité précieuse.
Une campagne cependant très disputée
Bien que candidat solide, Hott fait face à des adversaires très crédibles et déterminés comme Sidi Ould Tah de Mauritanie, qui à la différence des autres compétiteurs est resté en poste à la tête BADEA. Ce faisant, Tah bénéficie lui des moyens logistique et de l’influence de son organisation pour faire campagne ce qui est un avantage non négligeable. L’élection prévue le 29 mai 2025 sera donc tendue et déterminante pour l’avenir du continent.