Pétrole : d’importantes baisses de production annoncées

Une baisse du nombre de barils de pétrole produits

En pleine guerre en Ukraine, la Russie contre-attaque. Le Kremlin, et d’autres pays producteurs, annoncent une baisse drastique de la production. Cette dernière sera effective à partir du mois de mai 2023. Par ailleurs, elle devrait durer plusieurs mois, au moins jusqu’à la fin de l’année. Une décision surprise que les principaux pays justifient par la nécessité de préserver le marché mondial. Dans les faits, il s’agit surtout d’un moyen de faire grimper les prix à la pompe. In fine, les membres de l’organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) espèrent réaliser d’importants profits.

Ces derniers ne cachent pas qu’il faut garantir un bon prix pour l’or noir. Sous-entendu : des prix relativement élevés. Dans le détail, la baisse sera de l’ordre d’un million de barils par jour en moins. Il s’agit tout simplement de la plus importante réduction de la production annoncée depuis octobre 2022. En plus de la Russie, l’Irak, l’Algérie, les Émirats arabes unis, le Koweït ou encore l’Arabie Saoudite vont participer à l’opération.

Le prix du baril en hausse

Comme à chaque annonce de ce genre, il ne faut pas attendre bien longtemps pour avoir les premières répercussions. Quelques heures plus tard, le prix du pétrole repart déjà à la hausse dans les principales places financières mondiales. Le baril de Brent de la mer du Nord prend plus de 5%, le WTI Américain fait également de même.

Selon l’OPEP, le marché pétrolier sera incertain dans les prochains jours. C’est donc pour cela qu’il faut stabiliser les prix à des niveaux hauts. Pour les automobilistes français, peu de variation à la pompe avant le mois de mai 2023. Après, ils devraient grimper. En plus de l’inflation, c’est un nouveau coup porté au pouvoir d’achat des ménages.