Dans un élan de solidarité internationale, la Banque mondiale vient d’annoncer le déblocage d’un fonds sans précédent pour combattre la pauvreté mondiale. Avec 100 milliards de dollars destinés aux nations les plus nécessiteuses, cet acte est une première dans l’histoire de l’aide internationale.
Pauvreté : une somme record débloquée contre ce fléau
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Publié le 6 décembre 2024 à 14h30
93 milliards $En 2021, la Banque mondiale avait récolté 93 milliards de dollars de prêts et de dons.
Une enveloppe totale de 100 milliards de dollars pour lutter contre la pauvreté
Le processus de levée de fonds qui s'est achevé récemment, a duré une année complète, permettant de récolter 23,7 milliards de dollars en engagements. Grâce à cette somme, la Banque mondiale est en mesure de quadrupler cet investissement par le biais des marchés financiers, générant ainsi une enveloppe totale de 100 milliards de dollars. Ce mécanisme financier permettra d'intensifier les efforts dans les 78 pays bénéficiaires, a souligné Ajay Banga, président de la Banque mondiale.
« Ce financement sera déployé pour soutenir les 78 pays qui en ont le plus besoin », a déclaré Ajay Banga. La Banque mondiale a mis en avant dans un communiqué ce « vote de confiance et de soutien de la part des donateurs et des clients » dans des propos rapportés par 20 Minutes. Ces fonds vont non seulement permettre d'augmenter les ressources disponibles, mais aussi de réagir plus efficacement aux défis économiques urgents que rencontrent les pays bénéficiaires. Avec ces fonds supplémentaires, des programmes peuvent être lancés ou étendus, visant à promouvoir la stabilité économique et à réduire la vulnérabilité des nations face à des crises futures.
Des fonds utilisés pour l'éducation, la santé et des actions face au changement climatique
Pour lutter au mieux contre la pauvreté, la Banque mondiale se concentre sur des interventions dans des domaines clés tels que l'éducation, la santé et l'adaptation au changement climatique. Cette stratégie vise non seulement à pallier les besoins immédiats mais aussi à garantir un développement durable. Les fonds serviront notamment à financer des projets qui stimulent la croissance économique et améliorent les conditions de vie dans les pays les plus pauvres.
Ces initiatives sont capitales dans des régions où l'accès limité à des services de base freine le progrès social et économique. En investissant dans l'éducation, la Banque mondiale espère réduire les inégalités et la pauvreté en offrant de meilleures opportunités d'apprentissage. En matière de santé, les projets viseront à améliorer les infrastructures sanitaires, essentiel pour combattre les maladies et promouvoir le bien-être général. Quant à l'adaptation au changement climatique, les fonds permettront de mettre en place des mesures durables pour protéger les économies locales et soutenir les communautés face aux impacts environnementaux croissants.
Un soutien massif des donateurs internationaux pour lutter contre la pauvreté
La contribution des États-Unis pour lutter contre la pauvreté a atteint un niveau record avec 4 milliards de dollars, suivie par des augmentations substantielles de la part de la Norvège, de l'Espagne, et d'autres. Intrigant est le changement de rôle de pays comme la Chine, la Turquie, et la Corée du Sud, qui, passés de bénéficiaires à donateurs, renforcent cette dynamique de soutien global. Cette récente mobilisation de fonds a été saluée comme un « succès historique » par l'institution, reflétant un soutien robuste de la communauté internationale.
Cette transformation des anciens bénéficiaires en contributeurs actifs témoigne d'un cycle vertueux de développement et de coopération internationale. Les pays ayant autrefois profité de l'aide internationale, comme la Chine, la Turquie, et la Corée du Sud, s'engagent désormais dans la redistribution des ressources pour aider d'autres nations en développement. Ce développement encourage une nouvelle collaboration internationale où les succès économiques des uns bénéficient au développement durable des autres.