L’enseigne Système U lance son propre panier anti-inflation alors même que le gouvernement entend généraliser le dispositif à l’ensemble des magasins de la grande distribution, dans une optique de lutte contre la baisse du pouvoir d’achat.
Panier anti-inflation : l’enseigne Système U prend les devants
Le panier anti-inflation, un dispositif de lutte pour le pouvoir d'achat
L’enseigne système U lance, avant même qu’il soit mis en place par le gouvernement, un panier anti-inflation comprenant des produits alimentaires essentiels. Le groupe s’engage ainsi dans la lutte contre la baisse du pouvoir d’achat des Français. Le gouvernement est en pleine discussion pour l’élaboration d’un tel dispositif avec les plus grands distributeurs sur le territoire national, à savoir E. Leclerc, Carrefour et Intermarché.
La 4ᵉ plus grosse enseigne décide de prendre les devants. Elle insiste sur l’urgence d’un tel dispositif, et lance son propre panier « pour une durée indéterminée ». Le groupe ne sort toutefois pas des discussions en cours, mais appuie sur le côté tardif de la mesure proposée par le gouvernement, censée être disponible à partir du 1er mars.
Des produits essentiels à prix bloqué pour aider les Français face à l'inflation
Le panier anti-inflation comprendra 150 produits tels que « de la farine, des pâtes, de la mayonnaise, de l'huile, du café, du miel, du thon, ou encore des yaourts, lait, pain de mie ou burgers ». Il s’agit des produits dont Système U est le propriétaire de la marque. Alors même que l’initiative est saluée, Olivia Grégoire, ministre déléguée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, rappelle la nécessité d’un travail sur la qualité : « La bataille se fera sur le prix, mais aussi sur la qualité des produits ».
Selon Dominique Schelcher, directeur général du Système U, la démarche est une réponse simple au constat de la crise et de la hausse générale des prix. L'augmentation du prix des produits alimentaires se fait fortement ressentir sur les économies des consommateurs. Il indique observer « que ça se tend en termes de pouvoir d'achat, avec un coup d'accélérateur sur les dépenses contraintes, prix de l'énergie ou des assurances, carburants ».