Orange Business devrait faire partie des filiales de l'opérateur télécoms historique à subir les conséquences du plan d'économies de la direction. Des suppressions de postes vont être annoncées.
Orange Business : des suppressions de postes à prévoir
Le marché des entreprises (B2B) propose des marges plus importantes que sur le marché grand public, mais encore faut-il rester dans la course. Orange Business, concurrencé par Zoom Video et par Microsoft avec Teams, a du mal à remplir ses objectifs de bénéfice opérationnel : en trois ans, il aurait fondu de 35%. La direction de l'opérateur, emmenée par Christel Heydemann, a lancé en février un plan stratégique d'économies baptisé « Lead the future » pour déterminer les branches les moins profitables du groupe, avec des licenciements à la clé. Ça devrait être le cas pour Orange Business.
6% des effectifs d'Orange Business
Selon Les Échos, la direction d'Orange devrait proposer ce mercredi aux syndicats un dispositif de rupture conventionnelle collective concernant 700 postes, sur un total de 5.700 salariés. Un plan social qui touchera donc un peu plus de 6% des effectifs de la filiale B2B, qui s'occupe également de l'activité cyberdéfense du groupe. Elle aussi serait en recul. Ce futur plan de départs volontaires sera le premier depuis 2009 et la « crise des suicides » qui a laissé des traces profondes au sein de l'entreprise. La décision sera donc difficile à vivre en interne, mais elle marquera aussi un changement important par rapport à la stratégie de l'ancien patron, Stéphane Richard.
Orange Bank dans le collimateur ?
Autre filiale qui suscite de fortes inquiétudes : Orange Bank. Lancée fin 2017, elle a toujours eu du mal à trouver sa place au sein du marché bancaire français, avec des performances commerciales modestes malgré les investissements. En cinq ans, elle a perdu 800 millions d'euros et est à la recherche d'un allié pour se tirer de ce mauvais pas. Mais qui voudra aider Orange Bank dans le contexte actuel de crise bancaire ?