Les amateurs de bons plans et de destockage vont devoir surveiller les arrivages du leader français du secteur, Noz. Ce dernier a participé à la vente aux enchères liée à la liquidation de la marque Camaïeu et a remporté la majorité des lots. Non sans faire exploser les prix…
Noz remporte la majorité du stock de Camaïeu
Camaïeu : 20 lots de vêtements aux enchères
Comme le raconte Le Parisien, la vente n’était ouverte qu’aux professionnels, et pour cause : une caution de 50.000 euros était nécessaire pour y participer. Elle s’est déroulée mercredi 2 novembre 2022 à Vendeville et proposait à la vente plus de 1,7 million de pièces de la marque bien connue des Français. Cette dernière a fait faillite : la liquidation judiciaire avait été prononcée le 28 septembre 2022 par la tribunal de commerce de Lille.
Les pièces ont été réparties en 20 lots. Certains était disponibles directement dans les entrepôts du groupe, situés dans le Nord de la France. Mais la majorité des pièces se trouvent encore dans les magasins. Le Parisien précise l’une des conditions de la vente : retirer les pièces où qu’elles soient avant le 14 novembre 2022. Une condition stricte et compliquées… sauf pour Noz qui peut compter sur la répartition géographique de ses magasins et une logistique bien rodée qui a fait le succès du géant du déstockage.
Noz remporte des lots pour des millions d’euros
Le vendeur 113, précise Le Parisien, remporte la grande majorité des lots : 18 des 20 mis aux enchères. 1,5 million d’euro pour un premier achat, 2,41 millions pour le deuxième… C’est l'acheteur du géant Noz qui est derrière cet achat massif pour près de 4 millions d’euros à lui tout seul.
Il s’agit de Sébastien Jaffres qui, interrogé par Le Parisien, assure : les vêtements de marque Camaïeu devraient arriver dans les magasins Noz avant la fin du mois de novembre 2022, après un tri par saison notamment. Idéal pour un petit plaisir coupable avant les fêtes de Noël.
Grâce à l’intérêt montré pour la marque française, les enchères se sont envolées : la vente a rapporté plus de 4 millions d’euros, contre les 2 millions attendus. De quoi rembourser une partie des dettes avant la vente de la marque elle-même et du mobilier des magasins.
Quant aux Français, ils vont dire adieu à une marque historique.