Noël approche à grands pas, et les Français s’inquiètent : quel sera l’impact des augmentations généralisées sur les festivités ? Car si les Français ont prévu un budget en légère hausse en 2022 par rapport à 2021, plus de la moitié craignent que l’inflation ne gâche la fête.
Noël 2022 : un budget de 568 euros mais de fortes inquiétudes
Le prix des produits alimentaires arrive, sans réelle surprise, en tête de ce qui préoccupe les ménages.
Noël 2022 : un budget 35 euros plus élevé qu’en 2021
Selon l’enquête publiée le 21 novembre 2022 et menée par CSA Research pour l’établissement de crédit Cofidis, les Français comptent mettre pas mal d’argent dans les festivités de Noël. Le budget, malgré la situation économique, est en hausse de 35 euros en 2022. Ce qui porte le budget moyen à 568 euros en 2022 selon l’étude.
Et cette augmentation est logique : les prix sont en forte hausse en France, avec une inflation à plus de 6% au plus haut depuis le milieu des années 80. Forcément, pour garder des festivités de Noël similaires, impossible de ne pas sortir la carte bleue.
Les seniors (65 ans et plus) vont dépenser le plus : 725 euros en moyenne en 2022. Inversement, les 25-34 ans ne prévoient qu’un budget de 420 euros. Des dépenses qui seront surtout dédiées aux cadeaux et aux repas.
L’inquiétude des Français sur les dépenses des festivités
Malgré le montant de l’augmentation, les Français prévoient qu’il pourrait ne pas suffire. 53% des répondants, et même 61% des 18-24 ans, s’inquiètent de l’impact de la situation économique sur la période de Noël.
82% des répondants sont inquiets concernant les prix de l’alimentation. Cela reste compréhensible puisque l’Insee annonce 12% de hausse sur un an, et même 17,3% pour les produits frais, en octobre 2022. Avec 127 euros (en hausse de 10 euros) de budget pour les repas de Noël 2022, le risque de devoir se serrer la ceinture est réel.
Poste de dépense le plus élevé pour Noël, représentant 354 euros en moyenne, la hausse du prix des cadeaux est sans surprise en deuxième position des craintes (70% des répondants). Et, pour clore le trio de tête, des craintes continuent d’exister sur le front des carburants (59%).