En réaction aux inquiétudes des organismes de surveillances et de protection des données européens, WhatsApp a consenti à stopper le partage de données à des fins publicitaires. Une décision prise dans la tourmente qui démontre le peu d’engagement de l’application de messagerie malgré ses promesses.
Donner des garanties, ne pas s’y tenir, déclencher un scandale puis finalement s’y résoudre. On voit mal comment WhatsApp et sa maison mère Facebook, auraient pu plus mal gérer le dossier de la protection des données. On apprend que l’application, sous pression de la Cnil et de ses équivalents européens, a accepté de suspendre temporairement l’échange de données avec Facebook.
« Le groupe G29, qui réunit les autorités nationales de protection de données des Etats membres de l'UE (dont la Cnil), avait officiellement fait part de ses inquiétudes fin octobre. Il demandait à WhatsApp "d'arrêter le partage des données de ses utilisateurs jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées". Cette suspension concerne le partage de données qui auraient pu être utilisées notamment pour de la publicité ciblée sur le réseau Facebook, a précisé mardi une source proche du dossier »
Lire la suite sur RSE Magazine