Obéissant à la consigne sarkozienne, l'UMP avait donc décidé de voter contre la loi Macron. Ça nous consterne.
Imparfaite, timide, risible même, la loi Macron n'en est pas moins un premier pas dans le sens du déblocage de l'économie française. En votant pour cette loi, l'UMP avait l'opportunité unique de montrer sa détermination à réformer ce pays. Sans attendre.
Mieux : en mettant en évidence la manifeste minorité de Valls/Macron dans leur camp, la droite pouvait prétendre prouver que seule elle avait les clés de la modernisation de l'économie. Sarko n'a même pas vu ça. Frédéric Lefebvre (qui avait annoncé qu'il voterait la loi) serait un chef plus clairvoyant que lui (on arrive même pas à croire qu'on en soit à écrire ça !)
Pourquoi ça nous énerve autant ? Parce que, comme le rappelle La Tribune, "selon France Stratégie, la seule libéralisation du transport par autocar permettrait à terme la création de 22.000 emplois. Serait-ce si grave si seulement 10.000, 15.000 ou même 5.000 emplois seulement étaient créés avec cette seule mesure (…) L'économie française se porte-t-elle si bien pour s'opposer à la création de quelques centaines, de quelques milliers d'emplois ?"
Manifestement, l'UMP pense que oui.
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