Un objet volé sur sept est un iPhone… à New-York

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 28 septembre 2012 à 9h02

New-York ne détient pas seulement la palme des morts violentes par arme à feu, du moins en Occident. C'est aussi la capitale mondiale du vol à l'arraché d'iPhone, et dans une moindre mesure d'iPod et d'iPad. A New-York, un objet volé sur sept est un produit de la marque Apple, dans neuf cas sur dix un iPhone, le reste se partageant entre les baladeurs MP3 de la marque à la pomme, les iPad, et les ordinateurs portables.

La police de New York (NYPD) a fait ses comptes, et confirmé que les produits Apple étaient bien ciblés en priorité par les voleurs. Alors que le nombre de plaintes pour vol a progressé de 4 % sur l'année, la part d'iPhone, iPad, iPod et portables Apple a progressé, elle, de 40 %. La raison principale est évidemment la cote de ces produits au marché noir. Autant les smartphones Samsung, HTC, Nokia, même récents, se négocient péniblement quelques dizaines de dollars, autant un iPhone 4S (qui ressemble furieusement au 4) se vend aisément 200 à 300 dollars... en quelques minutes.

Les premiers vols d'iPhone 5, arrivés chez les clients qui l'ont commandé en ligne lors de son lancement, ou acheté à partir de vendredi dernier en boutique, ont également été enregistrés. Plus d'une centaine d'heureux propriétaires d'iPhone 5 ont déja déclaré en avoir été délestés par des voleurs. Sur le marché noir, un iPhone 5 peut se négocier aisément 800 dollars ! Le jeu en vaut la chandelle.

La bonne nouvelle, pour les propriétaires d'iPhone volés, c'est que la police retrouve de plus en plus souvent leur iPhone entre les mains d'un nouvel utilisateur, grâce aux fonctions "Localiser mon iPhone" intégrées au smartphone d'Apple. Les voleurs ne se donnent en effet même pas la peine de jailbreaker le téléphone volé et de remplacer le code IMEI qui permet d'identifier le terminal à distance, bidouillage informatique qui disparaît de toute façon à la réinitialisation complète de l'appareil.

Les clients de produits de seconde main à l'origine douteuse ne sont souvent pas inquiétés par la police : elle se contente de leur rappeler que l'achat d'un objet d'occasion dans la rue, sans facture, n'est pas recommandé... et leur confisque bien évidemment l'appareil pour le rendre à son légitime propriétaire. La punition financière, l'argent parti en fumée pour un appareil qui leur a été repris est censé leur servir de leçon !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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