Les immatriculations de voitures neuves en France ont grimpé de 15% en juin. Un bien beau rebond après la baisse de mai, dont PSA Peugeot Citroën a su tirer parti.
Pas d'inquiétudes sur la tendance à long terme
Selon les chiffres mensuels communiqués par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), malgré "un tout petit peu trop d'aléas macro(économiques) en ce moment, notamment en Grèce", les chiffres de l'automobile français sont plutôt bons. Depuis le début de l'année, la hausse des immatriculations s'établit à 6,1%.
En juin, les Français sont restés patriotes en préférant des constructeurs de l'Hexagone. Ils détiennent toujours près de 60 % du marché. PSA Peugeot Citroën a fait mieux que la moyenne, enregistrant une hausse de 16,4%, tandis que le groupe Renault se contentait de 8,5% de hausse des immatriculations.
Un succès à mettre en perspective avec l'augmentation des immatriculations des groupes étrangers (+9,6%) depuis six mois. Celles de PSA et Renault n'ont crû que de 3,5%.
Les véhicules hybrides s'imposent doucement
Les véhicules diesel continuent à perdre du terrain, lentement mais sûrement. En juin, ils ont représenté 58,7% des ventes de voitures neuves contre 65,2% lors de la même période de l'année précédente.
Les véhicules particuliers électriques font leur bout de chemin : leurs immatriculations ont doublé. Lors du premier semestre 2015, 8.032 voitures électriques neuves (0,8% du marché) ont été mises sur les routes de France, contre 4.306 (0,4%) pendant la même période de 2014.
Enfin, les immatriculations de véhicules hybrides (essence-électricité), représentaient 2,9% du marché au premier semestre 2015. Une petite hausse par rapport à l'année dernière où ces véhicules représentaient 2,2% du marché.